l’Anses = Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Dans un communiqué du 9 avril 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) confirme les risques potentiels pour la santé d’une exposition au bisphénol A.
L’avis de l’Anses confirme les effets sanitaires du bisphénol A en particulier pour la femme enceinte (risques potentiels pour l’enfant à naître). Selon l’Anses, l’alimentation contribue à plus de 80 % de l’exposition de la population. Les principales sources d’exposition alimentaire sont les produits conditionnés en boîtes de conserve. L’Agence a également identifié l’eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate comme une source conséquente d’exposition au bisphénol A. Enfin, les travaux ont également conduit à identifier d’autres situations d’exposition, notamment liées à la manipulation de papiers thermiques (tickets de caisse, reçus de cartes bancaires…), en particulier dans un cadre professionnel.
Depuis le 1er janvier 2013, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux de tout conditionnement comportant du bisphénol A destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires pour les nourrissons et enfants en bas âge est interdite. Cette interdiction doit s’étendre à l’ensemble des conditionnements à usage alimentaire au 1er janvier 2015 (loi du 24 décembre 2012).
Une start-up américaine, SiGNa Chemistry, a développé une pile à combustible fonctionnant avec de l’eau ou de l’urine permettant de recharger les smartphones, relaye Libération. L’armée américaine est très intéressée par le procédé, qui permettrait d’alléger l’équipement de ses soldats.
Le système fonctionne au moyen d’une cartouche à hydrogène qui, grâce à une poudre de sodium inventée par SiGNa, libère de l’électricité lorsqu’on la met en contact avec un peu d’eau ou de l’urine. Le téléphone, raccordé au système par clé USB, peut être chargé deux fois avec une cartouche.
Autre atout qui a sans doute tapé dans l’oeil de l’armée US: la cartouche a une durée de conservation illimitée. Elle peut en outre être transportée sans aucun risque. Si elle n’est pas mise en contact avec de l’eau, la poudre reste en effet totalement stable.
La technologie est déjà présente sur le marché asiatique depuis 2011. Exposée en janvier dernier au CES de Las Vegas, celle-ci est désormais également disponible outre-Atlantique, distribuée par une enseigne d’articles de camping sous la forme d’un chargeur fonctionnant avec une pile à combustible PowerTrekk. Comptez 199 euros pour l’engin et 1,99 euro à chaque recharge.
Aujourd’hui il est question d’un faux fromage ! Un substitut de fromage qui a beaucoup fait parler de lui il y a quelques années, puis qui s’est discrètement imposé sur les pizzas, lasagnes, cheeseburgers et autres plats industriels…
Ce sont les sites Rue 89 et Agoravox qui revenaient dernièrement sur cet ersatz de fromage. Le fromage analogue n’est pourtant pas une nouveauté : avec la crise du lait de 2007, certains producteurs agroalimentaires en ont profité pour imposer leurs « innovations ».
Cargill, a alors inventé le fromage analogue, une pâte composée de 15 % de protéines laitières, d’huile de palme et d’exhausteurs de goût. Depuis 2009, on trouve aussi sur le marché un autre substitut de fromage appelé » Lygomme ACH Optimum » destiné au marché européen et composé de trois amidons, de galactomannane (E 410,412, 417), de carraghénane (E 407), qui sont tous deux gélifiants, et d’arômes.
Ces substituts ont été inventés et sont utilisés parce qu’ils sont meilleurs marché que le fromage : le lygomme coûte 200 % moins cher qu’un vrai fromage ! Pas étonnant dès lors qu’en 2009 aux Pays-Bas, une chaîne de télévision ayant fait analyser plusieurs pizzas, lasagnes et autres produits du genre ait constaté que la moitié de ces plats était composée, au moins en partie, d’un ersatz de fromage.
Les consommateurs n’y voient que du feu car les étiquettes ne mentionnent que les ingrédients qui composent le faux fromage et ne portent pas un terme explicite. Heureusement, ce faux fromage ne constitue pas un risque alimentaire direct. Mais tromper le consommateur de cette façon n’est pas pour autant anodin: si le substitut de fromage ne contient pas de lactose ni de graisse saturée, il ne contient pas non plus de calcium, cet élément nutritif nécessaire pour la bonne santé de nos os.
Une fois de plus gardons nos yeux sur les étiquettes, et puis, pourquoi pas, fabriquons nos pizzas maison. Il n’y a pas photo : au goût, la pizza maison est imbattable ! Vous avez le temps de saliver là-dessus jusqu’à l’heure du repas de ce soir.
Pour savourer son Big Mac allégé en bactéries, mieux vaut se rendre aux toilettes d’un McDonald’s que de s’asseoir à une table, à en croire la télévision norvégienne.
La chaîne TV2 a contrôlé cinq établissements de la chaîne de restauration rapide à Oslo et est arrivé à la conclusion que les tables contrôlées présentaient des quantités de micro-organismes très largement supérieures au niveau recommandé et… à celui mesuré dans les toilettes.
La présence de bactéries vient de procédures de nettoyage défaillantes, selon Lena Furuberg, experte des questions d’hygiène à l’Institut technologique norvégien, qui a participé à l’émission de défense des consommateurs «TV2 hjelper deg» (TV2 vous aide) diffusée jeudi soir.
«Il semble qu’ils n’utilisent qu’un chiffon et ils ne font en fait que tartiner les bactéries d’une table vers l’autre», a dit Mme Furuberg à l’AFP.
McDonald’s annonce un nouveau programme de nettoyage
Les mesures, réalisées par bioluminescence, n’ont toutefois rien révélé sur la nature des bactéries ni sur leur éventuelle dangerosité. Par ailleurs, elles n’ont concerné que McDonald’s, sans comparaison avec d’autres restaurants.
«Les micro-organismes se trouvent partout mais, dans ce cas, les quantités retrouvées sont très au-delà de ce qu’on est en droit d’attendre dans un lieu de restauration payante», a ajouté Mme Furuberg.
Porte-parole de la chaîne de restauration rapide en Norvège, Margaret Brusletto s’est dite «surprise» des résultats de l’enquête. «Nous ne sommes pas satisfaits, ce n’est absolument pas bien», a-t-elle déclaré à l’AFP.
Après ces révélations, McDonald’s a annoncé l’accélération de la mise en place d’un nouveau programme de nettoyage dans ses établissements.
LUXEMBOURG – Alors que la neige recouvre les routes du Grand-Duché depuis le début de la semaine, l’Automobile club du Luxembourg a rappelé aux automobilistes la manière d’utiliser les pneus hiver.
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Au Luxembourg, la loi oblige les conducteurs à se munir de pneus adéquats lors de «conditions climatiques hivernales», pneus hiver ou pneus M+S. Mais selon l’ACL, seuls les pneus marqués d’un logo 3PMSF (le dessin d’une montagne remplie par un flocon) et «testés sous conditions hivernales et qualifiés par un règlement de l’UE comme pneumatique neige», sont fiables. L’ACL précise que le logo M+S (boue et neige) peut se retrouver sur des pneus toutes saisons et donc non compatibles avec la conduite hivernale.
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«Ces pneus ne reposent pas sur des tests». De plus, si la loi prescrit une profondeur de profil minimal de pneu de 1,6 mm (ce profil est de 8 mm sur pneu neuf), l’ACL recommande un profil de 3 à 4 mm et espère une amélioration de la loi. Le DP avait indiqué mercredi que la législation actuelle était insuffisante lors des fortes chutes de neige, constatant des autobus et camions empêtrés dans la neige avec des pneus peu adhérents.
La CNIL inquiète des risques des compteurs communicants
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La CNIL préconise un encadrement strict des données collectées par les futurs compteurs ERDF communicants pour protéger la vie privée des usagers.
Prévu à partir de 2013 dans toute la France, « Le futur déploiement des compteurs communicants fait naître une crainte importante en matière de vie privée, tant au regard du nombre très important de données qu’ils permettent de collecter, que des problématiques qu’ils soulèvent en termes de sécurité et de confidentialité de ces données » a estimé la CNIL dans une de ses délibérations, parue au Journal Officiel, il y a quelques jours.
Ces compteurs électriques de dernière génération, dont le modèle Linky est déjà en test chez les abonnés via ERDF, vont concerner environ 35 millions de foyers d’ici à 2020.
La Commission s’inquiète notamment de la collecte de la « courbe de charge » qui permet d’avoir une connaissance plus précise de la consommation des ménages afin de leur fournir de nouveaux services (bilan énergétique, par exemple).
Cette courbe de charge permet d’identifier les heures de lever et de coucher, les heures ou périodes d’absence. Elle peut ainsi permettre de déduire de nombreuses informations relatives à la vie privée des personnes concernées en fonction de la périodicité (ou « pas ») de la mesure (toutes les dix, trente et soixante minutes).
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Pas de collecte sans consentement éclairé des abonnés
La CNIL recommande que la courbe de charge ne puisse être collectée qu’avec le consentement libre, éclairé et spécifique des abonnés. Cette courbe de charge ne devrait être conservée que le temps nécessaire aux finalités pour lesquelles elle est collectée. De même, l’accès à ces données doit être réservé, selon elle, aux seuls personnels ayant besoin d’un tel accès, lequel devra être tracé et conservé douze mois.
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Par ailleurs, elle insiste « Sur les mesures de protection visant à empêcher une éventuelle compromission des compteurs (coupures de l’alimentation à distance, par exemple), la sécurité et la confidentialité des données collectées par les compteurs devant être assurées par la mise en place de mesures adéquates ».
Enfin, la CNIL recommande que le réglage des compteurs soit, par défaut, le plus protecteur possible pour les usagers. A cette fin, elle propose que les compteurs soient empêchés de collecter la courbe de charge à un pas inférieur à dix minutes.
Génie ou simplement passionné de mathématique, la Nasa a besoin de vous. Les ingénieurs peinent à résoudre un problème avec la station spatiale internationale. L’agence américaine lance alors un appel aux geeks du monde entier via un concours disponible sur son site internet, avec comme récompense 10 000 dollars, pour celui qui apportera la solution la plus pertinente.
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Un problème d’exposition
ISS, la Station Spatiale Internationale, a besoin du soleil pour fonctionner. Deux gigantesques panneaux solaires sont attachés de chaque côté de la capsule, mesurant chacun 73 mètres de long sur 11 de large. Lorsqu’ils sont suffisamment exposés à la lumière du soleil, l’énergie générée par les panneaux peut atteindre 110 kW, de quoi alimenter 55 maisons à en croire la Nasa.
Seulement, pour arriver à ces valeurs, il est nécessaire qu’ils soient orientés de manière à être le plus longtemps exposés au soleil. Un problème ne vient jamais seul et si ces panneaux sont dépendants du soleil, ils craignent également l’ombre à cause de la différence de températures qui viendrait endommager les équipements.
Les chercheurs courent donc après un algorithme qui optimiserait au mieux leur orientation. Le concours commence le 6 février prochain. D’ici là, la Nasa a mis en ligne une vidéo expliquant schématiquement la problématique, que vous pouvez regarder ci-dessus. Y aura-t-il un petit génie parmi vous qui trouvera la solution ?
Après les 2% du 01/10/2012 voici les 2,4% du 01/01/2013
Les tarifs du gaz pour les particuliers vont augmenter de 2,4 % au 1er janvier 2013, soit une hausse en moyenne de 7 euros par trimestre pour un ménage se chauffant au gaz. C’est ce qu’indique notamment un communiqué du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie en date du 10 décembre 2012.
Par ailleurs, le ministère a annoncé l’extension des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité à plus de 800 000 personnes supplémentaires. Les personnes concernées en bénéficieront automatiquement au cours du 1er trimestre 2013. Une proposition de loi en cours de discussion au Parlement prévoit d’étendre les tarifs sociaux à 8 millions de bénéficiaires, ce qui représente 200 euros d’économies sur la facture annuelle d’une famille se chauffant au gaz. Enfin, le ministère propose de mettre en place une évolution du mécanisme tarifaire à la fois conforme à la réglementation européenne et à la couverture des coûts. Par ce biais, le gouvernement se réserve le droit de geler l’application de la formule de calcul en cas d’urgence et/ou d’augmentation exceptionnelle des prix des produits pétroliers ou des prix de marché du gaz naturel. Cette réforme du mécanisme tarifaire doit en effet permettre d’éviter la multiplication des procédures judiciaires, entraînant pour le consommateur des incertitudes sur le montant final de sa facture.
Les tarifs du gaz ont augmenté de 33 % durant les cinq dernières années. La facture de gaz équivaut à une moyenne de 1 100 euros par an pour une famille de 4 personnes se chauffant au gaz.
Le Parlement français a voté jeudi l’interdiction du bisphénol A, une substance suspectée d’être responsable de perturbations endocriniennes et de troubles de la reproduction chez l’homme, dans les conditionnements de produits alimentaires.
Cette interdiction s’appliquera dès le 1er janvier 2013 pour les contenants destinés aux enfants de moins de trois ans et au 1er janvier 2015 pour le reste de la population, plus tard que prévu initialement pour trouver des substituts fiables et ne pas pénaliser ce secteur industriel par des mesures trop brutales.
Le Sénat a adopté jeudi sans la modifier la proposition de loi du député socialiste Gérard Bapt que l’Assemblée avait adoptée en deuxième lecture le 28 novembre.
Le texte, dont la première lecture par les députés avait eu lieu en octobre 2011 – sous la précédente législature -, est donc définitivement adopté par le Parlement français.
Cette proposition de loi prévoit « la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire ».
On retrouve du bisphénol A dans le polycarbonate et dans des résines époxy utilisées dans le revêtement intérieur des boîtes de conserves, des canettes et des canalisations.
Une loi française du 30 juin 2010 a suspendu la commercialisation des contenants à destination des nourrissons, notamment des biberons, comportant des bisphénol A.
La Commission européenne a repris cette mesure dans une directive afin de l’étendre à l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne.
« Biberons empoisonnés » Yann Fronty et Stéphane Guillemot
Pourquoi tant d’hommes stériles ? De cancers des testicules ? De malformations génitales ? Aujourd’hui, les scientifiques accusent, entre autres, le Bisphénol A, produit toxique invisible présent dans les biberons en plastique depuis 40 ans. Le Canada vient d’interdire ces biberons. Mais pas la France. Pourquoi ?
Bisphénol A (BPA): un œstrogène synthétique, utilisé dans le plastique des bouteilles et biberons pour bébés, passe dans les liquides et est suspecté d’avoir des effets sur le corps
Un comité américain d’experts a déclaré en août 2007 que le bisphénol A (BPA), une molécule aux mêmes effets que les œstrogènes présente dans de nombreux récipients, parmi lesquels des biberons pour bébés, pourrait potentiellement causer des effets sur le système nerveux des fœtus et enfants. Les experts se sont basés sur une multitude d’études chez l’homme et l’animal, et se disent préoccupes par la possibilité d’effets chez l’homme. Ils préconisent la précaution dans leur rapport officiel, et que chacun limite son exposition individuelle . De nombreux autres experts, ayant analysé les différentes études existantes et qui a publié ses conclusions en août 2007, les accuse d’être trop modérés et d’avoir négligé de nombreux autres effets sérieux chez l’animal qui pourraient très bien être retrouvés chez l’homme . Face aux incertitudes, des grandes enseignes ont retiré de la vente ces biberons depuis avril 2008, et le Canada propose également d’en interdire la vente.
Le bisphénol A est une molécule chimique qui fut étudiée dans les années 1930 pour son activité similaire aux œstrogènes, comme œstrogène de synthèse. Il ne fut jamais utilise comme œstrogène de synthèse car d’autres molécules aux propriétés plus intéressantes furent découvertes au même moment. Le bisphénol A est actuellement utilisé en grandes quantités (plus de 3 milliards de tonnes) notamment comme additif dans le plastique de type polycarbonate (souvent noté sur les récipients avec le sigle « PC »). On le retrouve donc notamment dans de nombreuses bouteilles, biberons de bébés, et boîtes de conserves . Plusieurs études ont montré que le bisphénol A (BPA) présent dans de tels récipients diffuse dans le liquide qu’ils contiennent. Le bisphénol A est retrouvé dans le corps de la plupart (plus de 95% de la population américaine etudiée) des gens testés. Les quantités auxquelles le corps est exposé sont faibles, et en dessous des actuelles limites gouvernementales autorisées. Cependant, de nombreuses études montrent des effets sur le corps à ces faibles doses.
Le Guide des biberons toxiques: Comment éviter l’exposition au bisphénol A
Le bisphénol A est un perturbateur endocrinien présent dans 90 % à 95 % des biberons en plastique vendus au Canada.
Il entre dans la composition du plastique polycarbonate dont on se sert pour fabriquer ces bouteilles d’eau et biberons
réutilisables, transparents ou teintés, si populaires auprès du public.
Certaines bouteilles Nalgene en contiennent, tout comme la paroi de certains récipients alimentaires et les résines de scellement utilisés en dentisterie. Le fond des bouteilles en plastique contenant du bisphénol A affiche un symbole de récupération accompagné du chiffre 7 ou des lettres PC.
Le code 7 désigne les matières plastiques classées dans la catégorie « Autres », dont le polycarbonate.
Il est possible de réduire au minimum l’exposition de votre enfant au bisphénol A en adoptant les mesures suivantes :
· Utilisez des bouteilles fabriquées en verre ou en polypropylène (code 5) plutôt qu’en polycarbonate (code 7).
· Si vous continuez à utiliser des bouteilles en polycarbonate, évitez de les laver avec des détergents puissants ou au lave-vaisselle.
Ces agents contribuent à détruire les liaisons qui forment le plastique, libérant ainsi le bisphénol A.
Lavezles plutôt à l’eau chaude savonneuse avec une éponge.
· Évitez de faire chauffer les récipients en polycarbonate au micro-ondes.
Utilisez plutôt des contenants en verre ou en céramique.
· Évitez d’utiliser les préparations pour nourrisson offertes dans des boîtes de conserve dont la paroi est tapissée d’un revêtement époxydique au bisphénol A.
Consultez à ce sujet le rapport du Environmental Group Report. Il renferme aussi des conseils utiles (en anglais seulement)
(http://www.ewg.org/reports/infantformula).
· Réduisez votre consommation d’aliments et de boissons en conserve.
Vous limiterez ainsi l’exposition des membres de votre famille au bisphénol A présent dans la paroi des contenants.
Évitez aussi les conserves très acides (tomates, etc.) ou grasses (poisson dans l’huile, etc.), car le bisphénol A réagit au contact des acides et des lipides.
Le bisphénol A (BPA) est un produit chimique industriel utilisé dans la fabrication d’un plastique dur transparent, soit le polycarbonate, que l’on trouve dans de nombreux produits de consommation, dont les bouteilles d’eau réutilisables et les biberons. On retrouve également du bisphénol A dans les résines époxy, utilisées comme couche protectrice dans les boîtes de conserve métalliques pour aliments et boissons.
Le gouvernement du Canada prend des mesures
Le Canada est le premier pays au monde à prendre des mesures à l’égard du bisphénol A dans le cadre de son Plan de gestion des produits chimiques. Ce plan a été lancé en 2006 dans le but d’examiner l’innocuité des produits chimiques utilisés à grande échelle depuis de nombreuses années et d’améliorer nos connaissances sur ces produits. Grâce aux progrès scientifiques, nous sommes maintenant au courant de certains effets potentiellement nuisibles qu’il était impossible de détecter auparavant.
Questions d’intérêt pour la santé
Les recherches actuelles indiquent que le grand public n’a pas lieu de s’inquiéter. En règle générale, la plupart des Canadiens sont exposés à des niveaux très bas de bisphénol A, ce qui signifie qu’il n’y a pas de risque pour la santé.
Nous nous penchons maintenant sur la santé des nouveau-nés et des nourrissons âgés de moins de 18 mois. La science nous suggère que les niveaux d’exposition sont inférieurs à ceux qui pourraient entraîner des effets sur la santé. Toutefois, compte tenu de l’incertitude soulevée dans certaines études sur les effets potentiels de faibles niveaux de bisphénol A, le gouvernement du Canada prend des mesures afin de protéger davantage les nourrissons et les jeunes enfants.
Des études révèlent que la principale source d’exposition chez les nouveau-nés et les nourrissons est le bisphénol A, qui migre du revêtement intérieur des boîtes vers la préparation liquide pour nourrissons et qui migre des biberons en polycarbonate vers le liquide à l’intérieur suivant l’ajout d’eau bouillante.
Par conséquent, le gouvernement du Canada continuera de veiller à ce que le BPA présent dans les préparations pour nourrissons soient maintenus au plus bas niveau, en examinant les soumissions préalables à leur mise en marché, et en continuant à collaborer avec l’industrie de l’emballage des aliments afin de réduire autant que possible les niveaux de BPA dans ces préparations. Par ailleurs, nous évaluerons aussi des solutions de rechange au BPA présent dans le revêtement interne des boîtes, selon les priorités.
Le gouvernement du Canada compte faire adopter des mesures législatives pour interdire l’importation, la vente et la publicité des biberons en polycarbonate.
Questions d’intérêt pour l’environnement
La science indique que le bisphénol A pénètre l’environnement par les eaux usées et les résidus de lavage et qu’on en a détecté dans les percolats des décharges. En outre, il se décompose lentement dans l’environnement lorsqu’il y a un manque d’oxygène. Compte tenu de la combinaison de cette lente décomposition du bisphénol A et de son utilisation à grande échelle au Canada, au fil du temps, ce produit chimique s’accumulerait dans nos eaux et pourrait être néfaste pour les poissons et d’autres organismes.
À titre préventif, Environnement Canada envisage l’adoption d’un règlement qui établirait une limite quant à la quantité maximale de bisphénol A pouvant être rejetée dans les effluents. Le règlement exigerait également que les installations qui se servent du bisphénol A mettent en œuvre des pratiques de gestion exemplaires afin de veiller à ce qu’il soit manipulé et disposé en toute sécurité. Ces mesures permettront de maintenir les niveaux de bisphénol A rejetés dans l’environnement à des concentrations sécuritaires pour les poissons et autres organismes aquatiques.
Conseils à l’intention des Canadiens
Le bisphénol A ne présente aucun risque pour la population en général, y compris les adultes, les adolescents et les enfants. Les consommateurs peuvent continuer d’utiliser des bouteilles d’eau en polycarbonate et de consommer des aliments et des boissons en conserve, car les taux d’exposition découlant de ces produits sont très faibles.
Les consommateurs peuvent également continuer d’utiliser des articles de table et des contenants pour entreposage en polycarbonate. Si les Canadiens s’inquiètent de la contamination par le bisphénol A des aliments chauffés dans ces contenants, ils peuvent opter pour des articles en verre, faciles à trouver. D’autres produits contenant du BPA, comme les articles de sport, ne présentent aucun risque pour la santé des Canadiens.
Conseils aux parents et aux surveillants d’enfants
Si vous continuez d’utiliser des biberons en polycarbonate, on vous recommande de ne pas y verser de l’eau bouillante. Lorsque le bisphénol A entre en contact avec de l’eau très chaude, il se dégage de la bouteille à un taux beaucoup plus élevé.
Faites bouillir l’eau et laissez-la refroidir dans un contenant sans polycarbonate avant de la transférer dans des biberons. Ce conseil correspond aux directives appropriées pour préparer la préparation pour nourrissons.
Ces bouteilles peuvent être stérilisées conformément aux directives sur les étiquettes de la préparation pour nourrissons et être lavées dans un lave-vaisselle. On devrait les laisser refroidir à la température de la pièce avant d’y verser la préparation pour nourrissons.
Les biberons ne doivent pas être réchauffés au four à micro-ondes, car le liquide pourrait se réchauffer de façon inégale et causer des brûlures à votre nourrisson.
Santé Canada recommande le lait maternel puisqu’il s’agit du meilleur aliment pour la croissance optimale des nouveau-nés et des nourrissons. On recommande l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie pour un nourrisson à terme et en santé, suivi de l’allaitement continu jusqu’à l’âge de deux ans et après.
Si l’allaitement n’est pas choisi, la préparation pour nourrissons en boîte demeure le meilleur choix, car les avantages nutritifs dépassent de loin les risques possibles.
Pour savoir si vos biberons sont en polycarbonate, vérifiez si le chiffre 7 est inscrit au centre du symbole de recyclage au fond de la bouteille. Bien que le chiffre 7 représente une catégorie générale, s’il est accompagné des lettres PC, il s’agit bel et bien de polycarbonate. En l’absence d’un symbole de recyclage, il est impossible de savoir si le biberon contient ou non du polycarbonate.
Si les parents et les fournisseurs de services sont toujours inquiets à propos des biberons en polycarbonate, il existe plusieurs solutions de rechange.
« C’est tout sauf une chasse aux toxicomanes », se défend la SNCF qui envisage d’équiper de lumière bleue la gare de Sainte-Marthe, une halte située dans les quartiers nord de Marseille sur la ligne TER Marseille-Aix-en-Provence. Elle pense ainsi décourager la présence de toxicomanes et régler le problème des seringues abandonnées sur les quais.
Les néons bleus, accrochés aux lampadaires de la gare, rendent moins visibles les veines. Les lampadaires, rares points lumineux du quartier, doivent ainsi perdre leur attractivité pour les toxicomanes, contraints de rechercher d’autres lieux pour leurs injections intraveineuses. La méthode est connue, utilisée dans certaines discothèques ; un parking souterrain situé en haut de La Canebière l’a expérimenté.
Une douzaine de spots bleus devaient ainsi être installés, vendredi 23 novembre, mais la SNCF a reporté l’opération. Motif invoqué : un retard imputable à un prestataire. C’est qu’entre-temps la polémique avait enflé. La SNCF qui avait d’abord abondamment communiqué a subitement décidé de ne plus évoquer ce qu’elle présente désormais comme une banale expérimentation.
« PLUS BLEUE LA VIE »
Tout est parti d’un usager, habitué de la ligne TER. Ce cadre a protesté par courrier contre la présence de seringues. L’initiative, baptisée « Plus bleue la vie », en référence à la série télévisée de France 3 produite à Marseille, est sortie d’une « boîte à idées » ouverte aux cheminots. Le projet concourait même en finale, jeudi 15 novembre, des Trophées du groupe SNCF dans la catégorie « gares et connexions » de l’Agence Méditerranée. Ses promoteurs se félicitaient de « pouvoir redonner à la gare de Sainte-Marthe son caractère paisible, en éloignant un problème, la toxicomanie sur les quais ».
Regrettant de ne pas avoir été informé, Garo Hovsépian, maire (PS) des 13e et 14e arrondissements de Marseille, considère que l’initiative de la SNCF ne « fait que déplacer le problème, alors que la question de la toxicomanie devrait être prise à bras-le-corps pour aider ces jeunes à se sortir de l’enfer de la drogue ».
« Brutale », la réponse de la SNCF « ne fait que repousser le problème », déplore Serge Longère, directeur du bus 31/32, une unité mobile qui distribue des traitements de substitution aux opiacés, telle la méthadone. Ce projet, estime-t-il, va à l’encontre des politiques de réduction des risques qui, en vingt ans, ont fait baisser le taux de contamination au VIH chez les toxicomanes de 35 % à moins de 3 %.
L’affaire pourrait contribuer à accélérer l’expérimentation de salles de consommation à moindres risques. Etabli par un comité d’experts, accepté par la municipalité (UMP), le projet prévoit l’ouverture de trois « salles de shoot »: au centre-ville, à Sainte-Marguerite dans les quartiers sud et dans les quartiers nord. Le dossier est dans l’attente d’un feu vert de la ministre de la santé, Marisol Touraine, et de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.