Archive pour la catégorie “Environnement”

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Avec 30 milliards de kilowattheures produits en 2012, la centrale nucléaire est la 2e de France et la 7e du monde.

Un «écart notable» a été constaté à la centrale nucléaire lorraine. Au total, 58 m3 d’acide chlorhydrique se sont déversés sur le sol de l’usine et dans la Moselle, la faute à un tuyau absent.

L’agence de sûreté nucléaire (ASN) a révélé cette semaine un nouvel incident survenu dans la centrale nucléaire lorraine de Cattenom. Entre le 23 et le 24 juillet dernier, «une quantité estimée par l’exploitant à environ 58 m3 d’acide chlorhydrique a été déversée dans le sol du centre».

 

À la suite d’une fuite, cet acide «corrosif mais non toxique» a été déversé dans un tuyau vers un réfrigérant atmosphérique mais le «tronçon final de la tuyauterie» était absent. «En conséquence, l’acide chlorhydrique s’est infiltré dans le sol» et une partie du liquide s’est ensuite déversé dans la Moselle.

Peu de risques

L’impact à l’extérieur du site est considéré comme «peu probable» et l’incident, ne présentant pas de risque sur la sûreté de l’installation ou sur la radioprotection, n’a pas été classé sur l’échelle INES. Le 6 août dernier, une équipe de l’ASN a visité le site et a conclut à un enjeu environnemental faible mais «la non étanchéité de cette tuyauterie constitue un écart notable».

Fin juin, la centrale avait été pointée du doigt après avoir subit trois incidents en 10 jours. La centrale nucléaire, comme cinq autres françaises, a présenté en 2012 un niveau insuffisant de sûreté ou de radioprotection, selon le rapport de l’ASN.

Source de la news: http://www.lessentiel.lu

Lire aussi: http://loractu.fr

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Suite à notre article du 12/05/2013 le feuilleton catastrophe continu à  Fukushima!

« Situation d’urgence » à Fukushima, alors que de l’eau radioactive se déverse dans l’océan

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Dans un avis du 3 juin 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de ne pas consommer plus de deux portions de poissons par semaine.

Cette recommandation doit permettre à la fois de couvrir les besoins en nutriments et de limiter les risques de surexposition aux contaminants chimiques. Idéalement, sur ces deux portions hebdomadaires, il faut consommer une portion de poisson gras (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée). Par ailleurs, s’il est nécessaire de varier les espèces de poisson, il est également important de diversifier les lieux d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche…).

La consommation de poissons d’eau douce fortement « bio-accumulateurs » (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) doit être limitée à une fois tous les deux mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que pour les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes et à deux fois par mois pour le reste de la population.

L’Anses conseille également aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans :

  • de limiter la consommation de certains poissons prédateurs sauvages (baudroie, bar, dorade, thon…),
  • d’éviter la consommation d’espadon, marlin, siki, requin et lamproie.

L’Anses avait été saisie de la question le 13 juillet 2012 par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et la Direction générale de la santé (DGS).

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L’été revient (enfin presque) et les moustiques aussi. Il n’en fallait pas moins pour que la « météo moustique » soit lancée. L’Aube est le premier département à être passé mardi en vigilance rouge aux moustiques.

Les températures remontent mais l’humidité aussi : les moustiques sont donc de retour. Le site internet vigilance-moustique a pensé à tout, en publiant des cartes de vigilance comme Météo-France : une alerte rouge, comme dans l’Aube, en Guyane, en Guadeloupe et à la Réunion actuellement, est synonyme de niveau maximal, c’est-à-dire que de nombreux foyers de piqûres ont été déclarés. 19 autres départements sont actuellement en alerte orange.

Alerte rouge au moustique-tigre sur le pourtour méditerranéen

Le site publie également les cartes d’alerte pour le moustique-tigre : en France métropolitaine, 17 départements du pourtour méditerranéen sont en alerte rouge, et les cinq départements des DOM-TOM sont même en rouge très foncé, c’est-à-dire que des cas de maladies ont été déclarés.

Le site indique également les zones où certains insectes dangereux sévissent, comme le frelon asiatique.

Les cartes sont établies quotidiennement, grâce à 2.000 « sentinelles », des pharmaciens, médecins, vétérinaires qui veillent volontairement pour lutter contre les moustiques. Par ailleurs, les conditions météo sont prises en compte par le site.

« Vigilance-moustiques a vocation à « suivre » l’actualité de tous les insectes potentiellement dangereux pour l’homme, et « à donner…

Lire la suite à la source: http://www.directmatin.fr

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Et si on avait trouvé « la » solution contre ces bestioles?

A l’écouter parler – avec passion – des acariens, dont elle a étudié les us et coutumes sous les moindres coutures, le Dr Anne-Catherine Mailleux, biologiste, nous rendrait ces bestioles presque sympathiques. « Les acariens sont rigolos et patauds« , nous affirme-t-elle. Ce qui ne l’a cependant pas empêchée de leur fabriquer un piège de la mort qui tue. En l’occurrence une couverture anti-acariens. Commercialisée par la société Domobios et disponible depuis la mi-avril en pharmacie (env. 100€ le kit couverture et spray), « Acar’up » promet à terme l’éradication de 98 % de ces indésirables.

Pour mettre au point le produit, il lui a d’abord fallu étudier pendant trois ans leurs comportement et langage particuliers. Il y a sept ans, la biologiste reçoit un budget de la Région bruxelloise pour entreprendre à l’ULB un travail de recherche fondamentale. « Je m’intéresse tout spécialement aux insectes, fourmis, araignées et surtout à la manière dont tout ce petit monde se nourrit, organise sa société et communique. Alors que les acariens constituent un gros problème de santé, leur biologie restait assez mal connue. Leur langage était terra incognita. »

Démarrent alors les recherches. « L’avantage a été d’avoir pu mener mes travaux dans mon lit« , plaisante Anne-Catherine Mailleux ; l’inconvénient étant qu’à force de fréquenter les acariens, elle y est devenue allergique. Ce qu’elle a pu observer de si particulier dans la société « acarienne » ? « J ’ai mis en évidence le fait que ces arthropodes communiquent beaucoup par signaux chimiques et j’ai découvert une série de molécules qui les attirent. Dans le cadre de cette étude, il est apparu que les acariens effectuent des migrations collectives toutes les nuits. La journée, lorsque nous ne sommes pas dans nos lits, ils forment de gros agrégats afin de ne pas perdre d’humidité, qui est leur facteur limitant. Dès qu’ils sentent la chaleur et l’humidité produites par l’humain, ils décomposent l’agrégat et s’en vont, en file indienne. Ils s’installent autour de notre corps – et non dessus car notre température est trop élevée pour eux – ils se nourrissent des squames de peau laissées par nos corps et profitent de l’humidité qui s’en dégage. Dès que l’on se lève, ils repartent pour se réfugier et reformer ces agrégats dans les profondeurs du matelas. Ce sont ces migrations nocturnes/diurnes qui leur permettent de survivre dans un environnement sec. »

Mise au point d’un cocktail très attractif

Pour former ces agrégats, les acariens émettent des molécules, aussi identifiées par Anne-Catherine Mailleux, dans le cadre d’une recherche cette fois menée à l’UCL. « Certaines de ces molécules puaient, d’autres étaient toxiques« , nous explique la biologiste, qui a sélectionné les molécules inoffensives et inodores. Elle les a retrouvées dans deux extraits végétaux qui, extrêmement dilués, constituent la solution « naturelle » contenue dans le spray.

L’idée du piège était née. Mais encore fallait-il trouver le support adéquat pour capter les parasites. « Nous avons conçu un tissu spécifique, 100 % coton mais tissé de manière particulière, qui supporte bien les lavages successifs en machine. Lisse au-dessus, la couverture est bouclée en-dessous pour permettre aux acariens de grimper plus facilement. La couleur – gris/bleu foncé – était également importante, car les acariens n’aiment pas les couleurs claires, par exemple. » L’idée du concept « Acar’up » est donc de déposer la couverture sur un lit, un canapé, un tapis – de préférence en fin de journée – pulvériser la solution, attendre deux heures que les acariens, attirés par l’odeur, grimpent dedans. Mettre la couverture en machine à 60° et se débarrasser de ces pestes domestiques.

LES CINQ ÉTAPES DE LA SOLUTION « MIRACLE »

1. Retirer les couettes et/ou les couvertures en veillant à bien laisser les oreillers sur le matelas.

2. Poser le textile technique Acar’Up sur le matelas et sur l’oreiller en veillant à déposer la face bouclée du textile contre le matelas.

3. Vaporiser la solution attractive Acar’Up à raison d’une dose par carré en respectant une hauteur d’environ 30cm.

4. Après 2h, retirer le textile technique et le mettre dans la lessiveuse à 60°c, avec savon, nettoyer le linge de lit en même temps.

5. Passer un rapide coup d’aspirateur sur le matelas permettra d’éliminer les derniers résidus laissés par les acariens.

 

Source: http://www.lalibre.be

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Selon une récente étude, les sacs à main des femmes contiendraient plus de bactéries que les sièges des toilettes publiques. Quoi de plus important pour une femme que son sac à main ? Très souvent rempli à craquer, des clés au téléphone en passant par le porte-feuille, celui-ci transporte quantité d’objets plus ou moins indispensables. Mais il abriterait également un véritable petit monde ! C’est du moins ce que suggère une étude tout juste dévoilée et menée par Initial Washroom Hygiene.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com

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Deux ans après le tsunami, la situation de la centrale et aux alentours ne constitue plus un problème japonais mais un danger pour l’ensemble de l’humanité.

Depuis le terrible accident du 11 mars 2011(un tremblement de terre de magnitude 9 et un tsunami d’une hauteur de 15 mètres), la centrale dévastée de Fukushima n’a, semble-t-il, causé aucun problème de santé hors du Japon. Et même au Japon, on n’a trouvé dans aucune boutique, dans aucune nourriture, des radiations au-dessus des niveaux autorisés.

Mais, à en croire certaines données japonaises, dont certaines ne sont pas encore traduites, la situation de Fukushima n’est plus sous contrôle.

D’abord, 400 tonnes d’eau y entrent chaque jour, venant de la mer, y sont contaminées et viennent s’ajouter aux 280.000 tonnes d’eau contaminées qui s’y trouvent déjà. De plus, il y a dans la centrale des centaines de tonnes de matériaux très contaminés.

Niveaux de radioactivité très élevés

Selon certaines informations (obtenues de travailleurs sur le site, qu’il convient de confirmer, ou, j’espère, d’infirmer), le niveau de radioactivité dans les trois premiers réacteurs (dont les cœurs sont entrés en fusion) serait de 800 milliseverts (unité d’évaluation de l’impact des rayonnements sur l’homme) dans le réacteur 1; de 880 millisieverts dans le réacteur 2; de 1.510 millisieverts dans le réacteur 3. Or, un homme meurt immédiatement s’il est exposé à un niveau de 1.000 millisieverts. Et dans le réacteur 4, lui aussi dans une situation extrêmement instable, il y a 14.225 barres de combustible irradié.

Alors qu’à Tchernobyl, un dôme de protection a été construit en sept mois, en mobilisant 300.000 personnes, dont 30.000 soldats, à Fukushima, le niveau de radiation est donc tel que même un commando suicide ne pourrait y opérer pendant plus que quelques secondes; et on ne peut pas y utiliser partout des robots, car l’usine est trop abîmée.

Dans un rayon de 15 kilomètres, les villes sont vides; un peu plus loin, on a constaté une hausse sensible des  leucémies et du cancer du sein. En mer, devant la centrale, à 1 km des côtes, on a trouvé dans les poissons plus de 2000 Bq/kg (c’est le nombre de désintégrations radioactives par seconde au sein d’un kilo de matière), soit quatre fois la norme maximale tolérée, avec même dans d’autres poissons, plus rares, jusqu’à 7.400 fois plus de césium que la limite maximale tolérée.

Et comme la contamination se propage par le plancton et les petits poissons qui mangent les boues contenant les substances radioactives, on trouve à 120 kms de Fukushima des poissons avec 380 Bq/kg, et cela se propage jusqu’à la baie de Tokyo. Au rythme actuel, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la décontamination prendrait au moins quatre décennies.

Crainte que la centrale ne se brise

Et pendant ce temps, bien des choses peuvent se produire; on commence en particulier à craindre que la centrale ne se brise avant que la décontamination ne soit terminée. D’une part, les structures de confinement sont en train de casser; d’autre part, selon plusieurs experts, les signes se multiplient d’un prochain tremblement de terre en mer, au large de Nagoya-Osaka ou dans la région de Fukushima, de magnitude supérieure à 6, provoquant un tsunami de plus de 10 mètres de haut.

Dans ce cas, le système de refroidissement se briserait; les murs de confinement casseraient; les 280.000 tonnes d’eau contaminées se déverseraient dans le sol et dans la mer; l’unité 4 serait détruite. Les conséquences seraient immenses, pour le Japon tout entier et au-delà. Il faudrait en particulier évacuer les 30 millions d’habitants de la région de Tokyo.

Dernier problème: en mer se trouvent des déchets du tsunami d’un volume équivalent, dit-on, à «deux Mont Fuji». Et comme  la technologie japonaise ne permet de récupérer que les débris a moins de 30 mètres de profondeur, seule la zone côtière a été nettoyée, laissant la majorité des débris se corroder en mer.

Comme les Japonais semblent minimiser tous ces problèmes, qui ne sont pas à la portée des technologies japonaises, une mobilisation générale de la planète est nécessaire, si on ne veut pas que les conséquences soient terrifiantes pour l’humanité. Le prochain G8, à Londres, en juin, doit décider que Fukushima n’est plus un problème japonais, mais un problème mondial.     

Jacques Attali

Source: http://www.slate.fr

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Lachapelle-Auzac : la plus grande décharge de pneus de France ne se vide qu’au ralenti

La plus grande décharge de pneus en France, fermée il y a neuf ans à Lachapelle-Auzac dans le Lot, ne se vide qu’au compte-gouttes en raison de la complexité du dispositif d’élimination des pneus usagés et de l’imbroglio créé en 2005 par la liquidation de l’entreprise qui la gérait.

« Il reste encore 13.000 tonnes sur 25.000« , indique le maire de cette commune d’à peine 800 habitants, Ernest Maury (SE), qui a hérité du dossier après son élection en 2008. Des chiffres « très sous-estimés », selon l’association Recyvalor, chargée de supprimer les vieilles décharges.

A cinq kilomètres du village, perdu au milieu du causse lotois, des collines de pneus forment des mélanomes sur le vert de l’herbe et le blanc des cailloux d’un terrain de onze hectares qui accueillait le site de récupération de Jean-Claude Le Goff.

Pot de terre contre pot de fer : la fermeture de la décharge

Cet homme de 71 ans s’est retrouvé à la retraite forcée à 62 ans après 38 ans dans la récupération des pneus, faute d’avoir obtenu en 2004 le nouvel agrément devenu nécessaire à sa société, LGP, quand les pouvoirs publics ont rendu obligatoire l’élimination ou le recyclage des stocks de pneus usagés. Sa candidature a été repoussée par l’éco-organisme Aliapur, qui venait d’être créé par les fabricants de pneumatiques pour organiser la collecte et le traitement des pneus. « Aliapur a estimé qu’il n’était pas le mieux-disant financièrement et techniquement », explique le directeur opérationnel de la société, Stéphane Petitrenaud. « Quand on a vu son stock de 25.000 tonnes, on a douté de sa capacité a éliminer les pneus à venir », dit-il.

Contraint à la liquidation début 2005, Jean-Claude Le Goff a dû licencier les 18 salariés qui collectaient les pneus partout en France et les retraitaient en partie, pour le rechapage ou les travaux publics (routes, voies ferrées). Il ne décolère pas contre les fabricants, qui tiennent les rênes d’Aliapur. « Les gros voulaient contrôler la filière de bout en bout. J’étais le pot de terre contre le pot de fer », dit cet homme qui en a encore les larmes aux yeux.

Le directeur d’Aliapur s’en défend en assurant que « la majorité des 35 collecteurs sélectionnés sont des PME ».

Le maire ne « tranche pas entre les deux sons de cloche », mais estime qu’on ne peut reprocher la persistance de cette montagne de pneus au patron déchu, qui « n’a pas manqué à ses obligations ». Les nouveaux textes ne réglaient pas en effet le problème des « stocks historiques » accumulés avant 2004.

Aujourd’hui, un vide juridique

Face au vide juridique, les pouvoirs publics, les fabricants de pneus, les distributeurs, les constructeurs automobiles et l’association écologiste Robin des Bois ont uni leurs forces en 2008 dans Recyvalor. Objectif: faire disparaître en huit ans 60.000 tonnes de stocks abandonnés sur 61 sites, dont Lachapelle-Auzac est le plus important.

Fin 2012, Recyvalor estimait être « exactement à mi-chemin », avec plus de 30.000 tonnes brûlées dans des cimenteries ou intégrées dans des revêtements de sol. Mais à Lachapelle-Auzac, Recyvalor n’a commencé à intervenir qu’en 2012, pour seulement 2.000 tonnes. Le maire explique ce début d’intervention tardif : « Avant de s’occuper des stocks orphelins, déposés par on ne sait plus qui, nous étions obligés par la loi de faire évacuer les pneus dont nous connaissions le dernier détenteur », garagiste, distributeur ou fabricant. Le fabricant de pneus Michelin ne s’était pas fait prier et avait repris 6.800 tonnes dès 2008. Mais sur 120 détenteurs recensés par les liquidateurs de LGP, beaucoup ont traîné les pieds pendant des années, malgré les mises en demeure. « Ils ont perdu car la loi leur imposait de vérifier que leurs pneus avaient bien été détruits », dit le maire.

Recyvalor, prenant enfin la main, devrait évacuer 2.000 tonnes supplémentaires en mai-juin et vise 4.000 tonnes sur 2013. Le maire mise sur cette accélération « pour en finir en trois ou quatre ans », mais M. Petitrenaud, qui siège au conseil d’administration de Recyvalor, est sceptique, sachant que l’association n’a pas les moyens de faire traiter plus de 8.000 tonnes par an pour toute la France. « Il faudra envisager de prolonger la vie de Recyvalor au-delà de 2016 », estime-t-il.

Source: http://midi-pyrenees.france3.fr

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Dans la Manche, devant la côte française, des fûts remplis de déchets nucléaires datant des années 50 et 60 et toujours intacts gisent au fond de la mer. L’information a été dévoilée par la télévision franco-allemande Arte. A l’aide d’un sous-marin téléguidé, deux fûts ont ainsi été filmés à 124 mètres de profondeur, à quelques kilomètres seulement de la côte française.

 

Pour les organisations gouvernementales, ces fûts constituent un danger latent car le rayonnement peut atteindre la chaîne alimentaire. Auparavant, on pensait que les fûts étaient rouillés et ouverts, et qu’ainsi les déchets radioactifs étaient dispersés dans l’océan, les rendant inoffensifs. Le reportage d’Arte montre qu’il n’en est rien. Les déchets sont bien intacts au fond de la Manche.

Les gouvernements compétents ne voient aucune raison d’agir. Selon eux, cela concerne une quantité faible et modérée de déchets radioactifs.

La Grande-Bretagne a immergé des fûts jusqu’en 1982 dans la Manche et dans d’autres lieux au nord de l’océan Atlantique. D’autres pays, parmi lesquels la Belgique, la Suisse et l’Allemagne, ont utilisé cette technique interdite depuis lors.

Source: http://www.7sur7.be

 

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