Archives pour janvier, 2011
Le temps continue d’être à l’orage entre Cogent (opérateur de transit IP, bande passante) et Orange. L’affaire porte sur l’utilisation de Megavideo et de son bridage par l’opérateur français. Cette fois, Cogent accuse clairement Orange d’abuser de sa position dominante sur le marché de l’Internet.
Dave Schaeffer, le p-dg de Cogent explique clairement que si un opérateur ne paie pas la « taxe d’Orange », il ne peut pas garantir une consultation d’un site dans des conditions acceptables. Une attaque directe qui fait suite aux accusations de bridage sur les sites Megavideo et Megaupload contre l’opérateur historique.
Pour rappel, ces deux plateformes affichaient une fenêtre d’avertissement inédite aux abonnés Orange appelée « Alerte de connectivité ». Cette dernière leur signale que si « les téléchargements sont lents » ou la « lecture vidéo est hésitante », c’est qu’il est « probable que votre fournisseur Internet restreigne intentionnellement votre accès à des parties importantes de l’Internet ».
Interrogé par le site LePoint.fr, Dave Schaeffer se lâche. Au sujet d’Orange, il estime qu’: « ils abusent de leur position dominante sur le marché français. Ils ont un abonné au haut débit sur deux et font pression sur les opérateurs grâce à cela. France Télécom possède OpenTransit, l’un de nos concurrents directs. Donc Orange bride la connectivité avec nous afin d’obliger les opérateurs du monde entier à être clients d’OpenTransit s’ils veulent atteindre ses abonnés ADSL ».
Face au peu de réponses d’Orange et de l’Arcep, Cogent en appelle à d’autres sites et opérateurs pour « se dresser contre Orange ». Reste à savoir si cet appel sera entendu ou si la question de la neutralité du réseau sera clairement mise sur la table. En effet, par cette méthode, Orange instaure une différence de traitement entre internautes/clients et les autres. Pour l’instant, seule l’Union européenne a émis des réserves sur la politique de l’opérateur…
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Commentaires fermés sur Cogent accuse Orange de restreindre l’accès à Megavideo
Créateur de l’offre unique à 29,99 euros, Free a quelque peu bouleversé son offre à la mi-décembre. Nous vous proposons d’étudier et d’analyser les nouvelles propositions commerciales évoquées par Xavier Niel durant la dernière conférence de presse. Décryptage.
Free et la hausse de TVA
Jusqu’à il y a quelques semaines, l’offre de Free était la plus simple du marché : 29,99 euros pour tous, point. Aujourd’hui, les prix des abonnements sont très variés selon que vous soyez en zone dégroupée ou non, selon le matériel dont vous disposez et encore selon que vous optiez pour l’option TV ou non. Evoquons ce dernier point en rappelant qu’au 1er janvier dernier, la TVA réduite appliquée aux services audiovisuels des forfaits Triple-Play n’est plus d’actualité : on passe de 5,5 à 19,6%. Tous les FAI ont donc relevé le prix de leur abonnement, et pour une fois, Free n’échappe pas à la règle. Quoique.
En effet, l’opérateur a décidé d’intégrer cette hausse dans une « option TV » qui revient à 1,99 euro pour l’abonné, soit peu ou prou l’augmentation subie par les abonnés des autres FAI. Si l’astuce parait intéressante pour l’abonné (qui peut choisir ou non de subir cette augmentation), elle ne l’est pas tant que ça. En effet, si certains services demeurent actifs (Blu-ray, Media Center, navigation Web sur le Player), le tuner TNT est quant à lui purement et simplement désactivé, alors même que ces chaînes sont gratuites. Il vous faudra donc repasser sur le tuner de votre téléviseur pour bénéficier de ces chaînes.
En revanche, cette technique a un avantage beaucoup plus clair pour Free : alors que les FAI doivent payer la taxe COSIP (Compte de Soutien à l’Industrie des Programmes audiovisuels) sur 60% du prix de l’abonnement, Free utilise son astuce pour ne plus payer cette taxe que sur 60% de… 1,99 euro. Cette solution, plutôt mal perçue de la part de la concurrence et du gouvernement, est encore sujette à discussion. Il est vrai qu’évaluer le service TV à 1,99 euro peut sembler légèrement hypocrite. L’avenir nous dira si les avocats de Free ont suffisamment d’arguments à faire valoir…
Une grille tarifaire nettement plus complexe
Nous l’avons vu, le fait d’opter ou non pour l’option TV segmente déjà l’offre en deux. Mais ce n’est pas le seul élément. En effet, une seconde hausse, plus significative, trouve sa source dans la mise à disposition de la boucle locale, d’après Xavier Niel. Regardons de plus près l’offre commerciale actuelle de Free, et pour cela, rien de mieux qu’un tableau.
La grille tarifaire de Free |
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Dégroupage partiel – Freebox v5 |
Dégroupage partiel – Freebox v6 |
Dégroupage total / FTTH – Freebox v5 |
Dégroupage total / FTTH – Freebox v6 |
Non dégroupé |
Sans TV |
29,99 euros |
29,99 euros |
29,99 euros |
35,98 euros |
35,98 euros |
Avec TV |
31,98 euros |
31,98 euros |
31,98 euros |
37,97 euros |
– |
A la lecture de ce tableau, plusieurs réflexions viennent à l’esprit. Tout d’abord, le fait de disposer de tout nouvel équipement de Free n’implique aucun changement tarifaire si vous êtes en dégroupage partiel (c’est à dire en zone dégroupée, mais en conservant l’abonnement France Telecom). Sans option TV, l’offre de Free reste à 29,99 euros, que vous possédiez les Freebox v5 ou v6. En revanche, pour les abonnés en dégroupage total ou en fibre optique, le fait de posséder la version la plus récente de la Freebox implique la hausse de 5,99 euros… qui était censé financer la mise à disposition de la boucle locale. Il semblerait que ce soit davantage le matériel ou encore les appels illimités vers les mobiles qui est ici facturés.
Autre preuve de l’incohérence des propos de Xavier Niel, la comparaison entre le prix de l’abonnement en dégroupage total sans option TV et disposant du matériel le plus récent (et des appels illimités vers les mobiles) et celui d’un abonnement non dégroupé, par définition sans TV également, et disposant d’une v5 (sans appel vers les mobiles). Si les situations sont radicalement opposées, le tarif est le même. L’abonné non dégroupé équipé d’une v5 paie-t-il également la mise à disposition de la boucle locale, le matériel et les appels vers les mobiles ?
La segmentation créée par l’offre Révolution entre les possesseurs de v6 et de v5, d’une part, et surtout entre les dégroupés et les non dégroupés, d’autre part, est une première chez Free. Tout comme la fin de l’offre généralisée à 29,99 euros. Si l’on analyse un peu la stratégie du FAI, on peut être amené à penser que Free cherche à se débarrasser de ses clients non dégroupés. Le tarif pratiqué est plus que prohibitif est supérieur à la concurrence. Ces abonnés sont clairement les victimes de la nouvelle offre Révolution. Ils n’ont pas accès à la Freebox v6, pas accès par conséquent aux appels illimités vers les mobiles et ne peuvent même plus disposer du boîtier HD qui leur aurait pourtant permis d’utiliser le logiciel freeplayer. L’intérêt pour Free semble évident : diminuer son nombre d’abonnés non dégroupés, moins rentables que les abonnés dégroupés du fait de la location de l’infrastructure réseau à l’opérateur historique.
Pour compenser la probable perte du côté des abonnés non dégroupés, il semble que Free ait pris le parti de faire payer les abonnés dégroupés les plus technophiles, ceux qui voudront posséder la Freebox Révolution. Certes, le matériel coûte cher et la Révolution comprend les appels illimités vers les mobiles « en bon père de famille ». Mais cette offre est tout à fait calculée de la part de Free, puisque la terminaison d’appel mobile (soit le prix payé par un opérateur lorsque son abonné appelle un autre opérateur) est tombé de 6,5 centimes à 3 centimes pour les appels vers Orange et SFR, et de 8,5 à 3,5 centimes pour les appels émis vers le réseau Bouygues. Une baisse considérable qui rend l’offre de Free rentable si le consommateur ne dépasse pas les trois heures vingt minutes de communication, d’après un calcul du journal Les Echos. D’autant que l’opérateur reste particulièrement flou sur les conditions d’utilisation des appels vers les mobiles (voir Freebox Révolution : le mobile vraiment illimité pour « le bon père de famille »), et que cette fonction n’est pas disponible en SIP, empêchant une utilisation hors de son domicile.
Finalement, cette offre Révolution, annoncée en grande pompe et particulièrement alléchante avec des boîtiers clinquants (design by Starck, lecteur Blu-ray, nouvelle interface…) nous semble être un excellent coup commercial de la part de Free. En éliminant les abonnements non-dégroupés et en profitant du renouvellement de la Freebox pour appliquer une hausse significative aux technophiles (qui sont historiquement nombreux chez Free), le revenu par abonnés risque d’augmenter de manière significative. Une bonne nouvelle pour les actionnaires. Reste à savoir si, comme l’envisage Thomas Reynaud, Directeur Financier du Groupe Iliad, le nombre de nouveaux abonnés atteindra les 20 à 25% escomptés.
Quelques petites lignes qui ne font pas plaisir (non plus)
En dehors de cette offre commerciale, on trouve quelques nouveautés dans les conditions générales de vente qui ne seront pas pour plaire à tout le monde. Premièrement, l’offre multi-TV, jadis gratuite pour les abonnés fibre, ne l’est plus. Il faudra donc débourser 5 euros supplémentaires par mois pour en bénéficier. Autre modification : les frais d’activation de 96 euros par mois (des frais de résiliation déguisés), qui étaient allégés de 3 euros par mois, le sont maintenant à hauteur de 1,5 euros mensuel. Pour résilier sans frais chez Free, il faudra attendre pas moins de 64 mois, soit 5 ans et quatre mois. Regrettable.
Conclusion
Que dire finalement à propos de l’offre Révolution de Free ? Les deux boîtiers proposés par Free sont clairement les plus évolués à l’heure actuelle. Le choix des composants nous semble judicieux, que ce soit dans le boîtier Player, avec Sodaville, que dans le Server. Tout juste peut-on discuter le déplacement du disque dur dans le Server, et encore. Les deux boîtiers sont silencieux et l’espace prévu dans le Server est la promesse d’une certaine évolutivité : on peut penser que le femtocell fera son apparition avant le début de l’année prochaine. En revanche, le point noir concerne la consommation électrique : elle est élevée sur un Player qui n’a certes pas vocation à rester tout le temps allumé, mais elle l’est également sur un Server qui, lui, fonctionne 24 heures sur 24.
À propos de l’interface du Freebox Player, on peut dire que l’on s’attendait à un peu mieux de la part de Free. Xavier Niel l’a dit lui-même, lui et son équipe travaillent sur la Révolution depuis plus de trois années. Nous étions donc en droit d’attendre une interface sans bugs. Ce qui n’a pas du tout été le cas à la réception de nos boîtiers. Certes, les mises à jour corrigeront bon nombre des problèmes observés par les freenautes. Nous pourrions féliciter les équipes techniques de Free pour cette réactivité, mais il nous semble plutôt que nous devrions blâmer un lancement trop précipité. Pour respecter la parole du patron, qui avait promis la sortie de sa box avant la fin de l’année ? Pour répondre rapidement à l’Evolution de SFR ? Quoi qu’il en soit, si Free n’a pas (complètement) renouvelé la mascarade rencontrée lors de la livraison de la v5, le nombre très important de bugs et de fonctions non actives lors de la livraison n’a pas servi Free dans son entreprise de conquête de nouveaux clients.

C’est d’autant plus dommage que certains efforts avaient visiblement été fournis pour attirer une clientèle moins geek : l’activation par défaut des mode routeur et Wi-Fi, la présence d’une clé WPA inscrite sur la boîte, la gratuité de la hotline… Certains éléments, tournés vers le grand public, sont moins accessibles toutefois : on pense au contrôle parental, qui ne sera utilisable que par des parents initiés, ou au WPS, non actif pour le moment. De même, si les explications de branchement à l’intérieur des boîtes sont claires, on peut toutefois regretter l’absence de notices plus complètes (qui sont désormais disponibles sur le site du FAI). Enfin, le retard de livraison de la manette peut également irriter ceux qui avaient été tentés par les démonstrations faites en conférence de presse.
L’un des vrais points de satisfaction concerne en revanche l’interface de gestion locale, enfin introduite avec la Révolution. Elle est claire, complète depuis le 18 janvier, et permet de contrôler les principaux paramètres du Server, y compris le redémarrage de ce dernier. L’interface Seedbox, malgré quelques erreurs de jeunesse, donne elle aussi entière satisfaction.
Finalement, nous sommes relativement surpris par cette Freebox Révolution. Car si l’aspect matériel laisse présager le meilleur, l’aspect logiciel est quant à lui nettement moins convaincant pour le moment. Les différentes mises à jour de la semaine corrigeront de nombreux problèmes, mais il en demeurera encore beaucoup. Si l’on ajoute à cela l’incertitude qui plane sur la légalité de l’astuce liée à la TVA, qui pourrait remettre en cause une facture déjà bien salée, ne faut-il pas attendre plutôt que de se jeter sur cette Révolution ? Ou finalement opter pour la v5, une offre encore d’actualité…
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Commentaires fermés sur L’offre Revolution de Free expliquée en détails
Après une mise à jour de notre Freebox Server (Boîtier ADSL), nous venons de constater que notre Freebox Player (Boîtier TV) venait lui aussi de passer en version 1.0.1.
Alors que nous sommes en train de préparer notre première vague de mise à jour pour notre dossier portant sur la Freebox Révolution de Free, le FAI coupe l’herbe sous le pied de nombreuses critiques et améliore certains points.
Pour en profiter, il suffit de redémarrer chaque boîtier via les fonctions dédiées de leurs menus « Système ».
Du côté de la Freebox Player, c’est surtout le lecteur Blu-Ray qui a droit à quelques nouveautés. On peut ainsi utiliser la télécommande pour des fonctions qui n’étaient pas actives jusqu’à lors, ce qui est plutôt aberrant.
Parmi elles on note :
- Le son (Vol +/-)
- L’avance / Retour rapide (<< / >>)
- La gestion des chapitres (Prog +/-)
Alors que nous avions des soucis avec notre Blu-Ray d’Inception, celui-ci est désormais parfaitement reconnu.
Pour la gestion des vidéos, si nous rencontrons encore de nombreux soucis avec les sous-titres qui ne sont que rarement supportés (c’est le cas dans tous nos Blu-Ray), la fiche d’information mène désormais au bon film si le fichier est nommé correctement.
Jusqu’à maintenant, la présence d’espaces pouvait poser problème. Nous avons aussi noté l’apparition du code des télécommandes virtuelles, permettant de gérer la Freebox via des applications pour smartphone, par exemple.
Le boîtier serveur, quant à lui, propose de nombreuses options supplémentaires comme la gestion du contrôle parental, de l’iPv6, Free Wi-Fi, et de toutes les fonctionnalités du routeur qui n’étaient disponibles que via l’interface en ligne de Free.
On trouve même un test de débit permettant d’évaluer les performances du lien entre l’ordinateur et la Freebox via le téléchargement de fichiers de 1 Mo, 10 Mo, 100 Mo ou 1 Go via l’interface HTTP. La liste des logiciels utilisés et leurs versions sont aussi notifiés au sein des mentions légales.
Bien entendu, tout n’est pas encore parfait. On notera la gestion de la télécommande qui demande encore du travail, comme le navigateur de la Freebox Player qui est… lent au possible pour le moment.
Free nous a indiqué travailler sur de nombreux points qui permettront d’améliorer l’expérience de l’utilisateur dans de prochaines mises à jour. Le support de l’HDMI-CEC pourrait ainsi être finalement de la partie au moins pour les fonctionnalités basiques (allumer la TV lorsque la Freebox est en route, par exemple), tout comme le fameux mode Bridge.
Comme le faisaient remarquer récemment nos amis d’Univers Freebox, vous pouvez effectuer vos remontées de bugs directement à Free via ces deux BugTracker :
Enfin, notez que le FAI a mis en ligne depuis plusieurs jours ses guides de démarrage ainsi que le manuel détaillé de la Freebox Player. Rien, par contre pour la Freebox Server, pour le moment.
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Commentaires fermés sur Mise à jour de la Freebox Révolution 1.0.1 : un gros lot de nouveautés
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Commentaires fermés sur 19/01/2011 Bulletin hebdomadaire de surveillance de la grippe saisonnière.
On en parle maintenant depuis des années, mais la fin est proche désormais : le nombre d’adresses IPv4 disponibles est en chute libre, et il n’y en aurait assez pour subvenir aux besoins d’Internet que pour quelques mois. Ça, ce sont les estimations, dans la pratique, certains travaux seront faits pour prolonger autant que possible l’infrastructure existante, mais nous savons que rien ne peut remplacer la migration vers IPv6. Certains sites à grosse fréquentation ont décidé de faire un geste dans ce sens.
L’initiative est intitulée « IPv6 Jump Day » et est soutenue par l’Internet Society. On retrouve ainsi de grands noms pour soutenir l’opération : Yahoo!, Google, Facebook ou encore Akamai. Le but de ce Jump Day ? Faire un immense test de connectivité IPv6 sur la journée du 8 juin. Durant toute la durée du test, les sites participant à l’opération émettront leurs données en IPv6 de bout en bout, soit du serveur initial jusqu’à l’utilisateur final.
Cela peut paraitre simple au premier abord, mais ça ne l’est pas. D’ailleurs, si le trafic IPv6 était si simple à mettre en place, nous en serions tous déjà les utilisateurs. En fait, c’est la première fois qu’un test d’une aussi grande échelle va être mis en place. Tous les acteurs de la chaine, de la firme ayant choisi de diffuser en IPv6 jusqu’aux fournisseurs d’accès, pourront mesurer l’efficacité du test en pouvant notamment braquer les projecteurs sur les zones d’ombre et plus globalement tout ce qui coince.
On lira sur le site officiel de l’Internet Society : « Le 8 Juin 2011, Google, Facebook , Yahoo!, Akamai et Limelight Networks feront partie des principales organisations qui offriront leur contenu sur IPv6 pour un test de 24 heures. L’objectif de cette journée est de motiver les organisations de toute l’industrie, les fournisseurs de services Internet, les fabricants de matériel, les fournisseurs de systèmes d’exploitation et les entreprises du web, à préparer leurs services pour IPv6 afin d’assurer une transition réussie, alors que les adresses IPv4 s’épuisent. »
Pourquoi un tel projet ? Parce que la situation presse. Le but de l’Internet Society serait de faire en sorte que tout le monde soit prêt pour un passage à IPv6 à partir du 31 mai. Or, dans la pratique, il y a bien peu de chances que ce soit le cas. Actuellement, seuls 0,2 % des utilisateurs en effet seraient équipés d’une connexion IPv6 « native », et le terme de « minorité » est parfaitement adapté. Ce chiffre ne pourrait en aucun cas être de 100 %.
Le passage à IPv6 va en effet laisser une certaine proportion des utilisateurs sur le carreau. Le problème réside majoritairement dans les vieux équipements : non seulement les anciens systèmes d’exploitation ne le gèrent pas, ou à travers une mise à jour pas forcément installée, mais les vieilles infrastructures (serveurs, routeurs, etc.) ne sont pas forcément compatibles elles non plus.
Google, sur son blog officiel, indique que ce test ne devrait pas impacter 99,95 % des utilisateurs. Les rares cas de problèmes qui se présenteraient viendraient d’équipements mal réglés. La firme ajoute d’ailleurs qu’elle va travailler avec les parties concernées pour réduire autant que possible l’impact final. Et le mot de la fin de ce billet résume bien la situation : « Changer le langage parlé par chaque appareil sur Internet est une tâche immense, mais il est essentiel pour s’assurer un internet ouvert et robuste pour les décennies à venir. »
Commentaires fermés sur World IPv6 Day : un immense test grandeur nature le 8 juin 2011
De toutes les distributions Linux, Ubuntu est celle qui fait le plus souvent parler d’elle. Cela tient essentiellement à sa facilité d’installation et d’utilisation visant clairement les utilisateurs d’autres systèmes (qui a dit Windows ?), mais également à l’aura du PDG de Canonical, Mark Shuttleworth. Ce dernier est connu pour laisser tomber de temps à autres des « bombes médiatiques », et la dernière en date n’a pas manqué de surprendre : le framework de développement Qt sera inclus dans la distribution.
Les retombées sont particulièrement nombreuses, mais se concentrent surtout sur l’apport applicatif conséquent pour Ubuntu. On ne peut s’empêcher cependant de se faire la réflexion : que devient Gtk+ ? Avec Qt, ils sont les deux trousses à outils dominantes dans le monde open source pour la réalisation des applications. Les deux sont multiplateformes, et on peut facilement citer quelques exemples : Pidgin, réalisé avec Gtk+, et VirtualBox, avec Qt. Mais Ubuntu est par tradition bâti sur GNOME, et donc attaché à Gtk+. Alors ?

VirtualBox utilise Qt
Gtk+ restera en place évidemment, et le développement continuera, tant sur le toolkit lui-même (qui après tout ne dépend en rien d’Ubuntu) que pour les applications l’utilisant. Mais l’inclusion de Qt dans Ubuntu est une reconnaissance par Canonical que l’évolution de ce framework est particulièrement rapide, en particulier depuis le rachat de son éditeur Trolltech par Nokia. Qt progresse rapidement et dispose de fortes capacités dans le multiplateforme, tout en étant présent dans le monde mobile. En outre, le fait que Nokia ait placé le kit sous licence LGPL a propulsé son utilisation en dehors des limites commerciales qui existaient précédemment.
Mais l’intégration native de Qt ne signifie pour l’instant rien de plus que sa présence de base dans le système. Ubuntu reste une distribution bâtie sur Gnome, et aucun des plans dévoilés par Canonical ne semble prendre une autre direction. Du coup, Canonical travaille sur des liens entre Qt et certains frameworks GNOMES parmi les plus importants, et un contrat a été passé avec le développeur Ryan Lortie. Le but est bien sûr que les appels lancés par Qt trouvent un écho particulier dans GNOME afin que les applications s’y intègrent mieux. En outre, en passant par dconf, une application Qt peut communiquer plus facilement avec les applications Gtk+.
L’inclusion de Qt provoque autant de conséquences techniques que politiques. Désormais, une application Qt, si elle veut faire partie d’Ubuntu dans sa version de base, devra se conformer à un certain nombre de points, comme les conventions générales sur ce qui touche à l’interface, mais surtout l’assurance que ce sont bien les API de GNOME qui sont utilisées. Et là, évidemment, la situation coince un peu.
KDE SC
Qt et KDE sont particulièrement proches, dans la mesure où le premier est l’une des bases du second. Les applications Qt visent donc souvent KDE, et ont des liens très forts avec l’environnement. Le choix de Canonical rend impossible en l’état l’inclusion d’une application KDE dans Ubuntu, à moins de « défaire » un certain nombre de liens pour les recréer vers GNOME. S’il s’agit d’une vision volontairement très simplifiée, le problème n’en est pas moins réel, et il y a un risque de fragmentation.
À peine l’annonce de l’inclusion de Qt lancée, Canonical explique également quels sont les plans concernant le futur d’Ubuntu. Car non seulement la présence de Qt pourrait provoquer une tension avec la communauté KDE, mais des risques politiques pour GNOME se posent également. Après tout, il a déjà été décidé que le shell de GNOME 3 ne serait pas utilisé, au profit d’un shell maison baptisé Unity. Malgré les assurances de Shuttlework expliquant le contraire, l’arrivée de Qt ne doit pas résonner favorablement aux oreilles des développeurs de GNOME.
Au sujet d’Unity, une version spécialement basée sur Qt sera développée. Elle ne servira pas cependant de version par défaut : elle ne sera utilisée que si l’accélération graphique n’est pas présente dans la machine et que la mouture basée sur Compiz ne peut pas y fonctionner.
Mais Canonical devra prendre soin de ménager les uns et les autres, car à force de vouloir prendre les morceaux les plus intéressants à droite et à gauche, la société risque d’en froisser plus d’un, voire d’installer un sentiment de trahison.
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Commentaires fermés sur Shuttleworth : Ubuntu intégrera nativement le framework Qt
L’équipe chargée du développement de GNOME vient de publier un site présentant la prochaine version de l’environnement de bureau.
Doté d’une interface utilisateur revisitée, GNOME 3 s’enrichit également de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, à l’instar d’Exposé au sein de Mac OS X, il sera possible de faire apparaître sous la forme de vignettes l’ensemble des applications en cours d’utilisation. Pour cela il suffira de presser la touche Windows ou de configurer une zone sensible au curseur de la souris. Nous retrouvons également un système de messagerie instantanée unifié accessible depuis une icône placée dans un panneau. Un nouveau système de notification permet ainsi de répondre à un message reçu sans devoir ouvrir la fenêtre de conversation.
L’interface utilisateur est également dotée d’un moteur de recherche universel permettant de trouver et de lancer plus facilement un logiciel. Le site officiel fait également mention d’un système de fichier optimisé, un nouveau gestionnaire de bureau virtuels, une configuration automatique pour les petits écrans des netbooks ou encore la possibilité d’appliquer une image de Flickr en papier peint.
Notons tout de même que l’équipe conseille d’avoir une machine capable de prendre en charge l’accélération matérielle afin de pouvoir tirer parti de toutes les fonctionnalités de l’environnement de bureau. Dans le cas contraire, une version alternative sera proposée lors de l’installation.
Actuellement en version alpha, GNOME 3 est prévu pour le mois d’avril 2011. Une mouture d’évaluation devrait prochainement être proposée au téléchargement ici.
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Commentaires fermés sur Un site officiel pour l’environnement GNOME 3
Commentaires fermés sur Mise à jour de la Freebox player: firmware 1.0.1
La Freebox server passe en version 1.0.1. Pour en bénéficier, il vous suffit de débrancher/rebrancher électriquement votre Freebox.
La Freebox player ne bénéficie pas encore de mise à jour.
Les améliorations constatées :
Paramétrage du WIFI, Free WIFI
Filtrage MAC
Contrôle parental
IPV6
Redirection des ports
Serveur DHCP
UPNP

Si vous constatiez d’autres évolutions ou corrections de bugs, n’hésiter pas à l’indiquer dans les commentaires de cet article.
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Commentaires fermés sur Mise à jour de la Freebox server: firmware 1.0.1
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