Dernièrement, une mise à jour de VLC avait corrigé un souci important dans la prise en charge des GPU ATI pour l’accélération graphique. Depuis la sortie des pilotes Catalyst 10.7, cette accélération fonctionne donc correctement. Mais certains soucis ont été soulevés, et une version 1.1.2 du célèbre lecteur est désormais disponible.
Voici la liste des problèmes corrigés dans cette mouture :
Des mises à jour pour les scripts et les extensions
Des corrections dans l’interface
Des mises à jour des traductions
Des corrections diverses de plantages et de bugs
Des corrections pour les fichiers TS et DVB
Correction du bug « mono » pour la partie audio
Correction d’un problème avec la sortie Direct3D lorsqu’une carte graphique un peu ancienne est présente et que l’overlay est activé
Vous trouverez ci-dessous plusieurs liens de téléchargements :
Mozilla a profité du week-end pour mettre à jour son navigateur. Firefox 3.6.8 est disponible pour Windows, Mac et Linux, en différentes langues. Cette mise à jour corrige un problème, jugé critique, de stabilité du navigateur avec certaines pages contenant des plug-ins.
Cette v3.6.8 peut être installée directement par les utilisateurs de la 3.6.7 par le biais du menu d’aide (« ? »), en cliquant sur « Rechercher des mises à jour ». Par ailleurs, Mozilla pourrait publier une deuxième bêta de son prochain bébé, Firefox 4.0, le 29 juillet (sous réserve de confirmation).
Firefox 3.6.8 disponible pour les trois plates-formes
L’implémentation des API Windows est proposée dans une version 1.2 de Wine qui supporte les applications 64-bit.
Wine, pour Wine Is Not an Emulator, permet de disposer sous un environnement de type UNIX des bibliothèques logicielles de Windows nécessaires à l’exécution de certaines applications. Autrement formulé, c’est une couche logicielle de compatibilité inter-plateformes permettant d’utiliser sous un système d’exploitation de type UNIX des applications Windows.
On ne parle donc pas ici de la très à la mode virtualisation qui a été démocratisée auprès du particulier via des solutions comme VirtualBox d’Oracle, puisque l’utilisateur final n’a pas la nécessité d’avoir en sa possession une copie du système d’exploitation de Microsoft.
Alors que l’on se souviendra que la première version stable de Wine a été publiée en juin 2008 après 15 années d’existence, c’est désormais une version finale 1.2 qui est en ligne. Sa principale fonctionnalité est le support des applications Windows 64-bit sur des processeurs x86-64 ( uniquement sous Linux pour le moment ). Des améliorations sont aussi annoncées comme au niveau du support Direct3D avec l’implémentation des bibliothèques logicielles relatives de DirectX 9. Une implémentation qui débute pour DirectX 10.
Pour plus de détails, on pourra consulter l’annonce officielle sur cette page. Avec CrossOver, CodeWeavers propose une solution payante avec pour base ce même projet open source Wine.
La dernière mouture de la distribution Linux intègre les dernières versions de Gnome et KDE, un système de navigation sémantique ainsi qu’un nouveau media center.
Au lendemain de l’annonce des nouvelles ambitions européennes de Mandriva, la distribution Linux dévoile sa dernière mouture. Utilisée par 3,5 millions de personnes selon l’éditeur, elle s’offre une cure de jeunesse en mettant à jour ses outils.
La fonction Smart desktop fait ainsi son apparition. Elle vise à simplifier la navigation dans les documents (photos, vidéos, emails…) par leur étiquetage et notation.
Le media center Elisa change lui de nom et devient Moovida. Cette nouvelle version qui supporte « tous les nouveaux formats » permet la lecture audio, vidéo, DVD et la gestion de photos.
Une meilleure ergonomie mais des thèmes datés
Du côté des autres nouveautés, signalons le chiffrement en un clic, le contrôle parental étendu aux applications et une gestion simplifiée des profils réseau.
Mandriva promet également une meilleure vitesse et une ergonomie retravaillée. Cette mouture propose ainsi les nouvelles versions des deux environnements de bureau Gnome (2.30.1) et KDE (4.4.3).
Dommage pourtant que le thème n’ait pas été plus travaillé, pour revenir au niveau d’une concurrence (Ubuntu…) qui concentre beaucoup de ses efforts sur le graphisme.
Cette mouture 2010 Spring est disponible en trois versions. Les deux premières, free (intégralement Open Source) et One (live CD) sont gratuites. La déclinaison Powerpack (codecs, logiciels propriétaires support) est elle disponible à partir de 49 euros. Elles sont téléchargeables ici, tout comme les notes de version.
Une mise à jour générale des paquets pour les composants et logiciels
Utilisation du kernel 2.6.35, auquel sont attachés diverses mesures visant à renforcer la sécurité. On notera plus particulièrement le comportement de PTRACE, qui ne peut être utilisé que pour ces processus enfants.
GNOME passe sur la branche 2.31. Evolution est fourni en version 2.30, décrite comme beaucoup plus rapide que la mouture livrée avec Ubuntu 10.04.
KDE passe en version 4.5 RC1
L’environnement Qt est fourni en version 4.7 bêta
L’interface Unity est maintenant présente par défaut dans l’édition Netbook d’Ubuntu
Nouvelles fonctionnalités pour cloud-init, notamment le support d’ext4
Durant l’installation, le système de fichiers btrfs peut maintenant être sélectionné en mode manuel
Sécurisé, fiable, rapide et bien plus encore, Firefox est conçu selon votre manière d’utiliser Internet.
Gratuit et simple à installer !
Firefox 3.6.6 modifie la fonctionnalité contre le plantage des plugins pour augmenter le délai de réponse autorisé pour les plugins avant de les arrêter.
Sécurisé, fiable, rapide et bien plus encore, Firefox est conçu selon votre manière d’utiliser Internet.
Gratuit et simple à installer !
Sur son blog officiel Mozilla annonce une mise à jour pour son navigateur Firefox. Le logiciel passe en version 3.6.4 et embarque désormais un système permettant d’isoler un plugin en lui octroyant un processus dédié.
Premièrement testé en bêta, ce dispositif permettra à l’internaute de continuer sa session de surf même si un plugin s’avère défectueux comme Adobe Flash Player, Apple QuickTime ou Microsoft Silverlight. En cas de problème une petite icône apparaîtra à l’écran ; cette dernière n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Google Chrome. Mozilla précise qu’il suffirait de rafraichir la page pour retenter d’activer le plugin en question.
Cette nouvelle mouture corrige également plusieurs problèmes de stabilité et de sécurité ; retrouvez la liste des bugs qui ont été corrigés. Pour télécharger la dernière Firefox 3.6.4 rendez-vous ici ou via le système de mise à jour du navigateur.
La prochaine mouture majeure de la distribution GNU/Linux soutenue par Novell est programmée pour le 15 juillet. En attendant, une version Release Candidate d’openSUSE 11.3 vient d’être publiée.
Les utilisateurs Linux qui souhaitent tester avant l’heure la prochaine distribution openSUSE 11.3 ont la possibilité de se tourner vers une version RC1 qui vient d’être mise en ligne. Une deuxième version RC prendra sa succession le 1er juillet prochain et la version stable sera disponible pour les utilisateurs finaux à la mi-juillet.
Cette RC1 d’openSUSE 11.3 a pour socle un noyau Linux 2.6.34 ( 2.6.34-9 ). Pour les cartes graphiques NVIDIA, le pilote libre Nouveau est proposé par défaut. Ce pilote supporte le Kernel mode-setting ( la gestion des modes d’affichage graphique est confiée au noyau Linux ) qui est aussi activé par défaut pour ATI, Intel. On notera également que le gestionnaire de démarrage GRUB 2 est inclus mais pas utilisé par défaut.
Parmi les environnements de bureau proposés, on retrouve KDE SC 4.4.3, GNOME 2.30.1, Xfce 4.6.1. LXDE qui se destine aux ordinateurs à la configuration modeste est inclus dans le DVD. Concernant les quelques applications incontournables, Firefox est en version 3.6.4. Il s’agit d’une version bêta ( build 7 ). La suite bureautique proposée est OpenOffice.org 3.2.1.
La version RC1 d’openSUSE peut être téléchargée depuis cette page avec le choix habituel : LiveCD, DVD…
Il y a un an, Matt Mullenweg (fondateur et meneur du projet WordPress) annonçait lors du WordCamp San Francisco, que WordPress et WordPress MU (la version multiblog de WordPress) allaient fusionner à terme, possiblement pour la version 3.0. Il y a 6 mois presque jour pour jour, WordPress 2.9 sortait et les travaux en vue de la version 3.0 débutaient. Et maintenant, nous y sommes.
Une information à noter qui a son importance : même si cette version apporte certaines modifications et améliorations fondamentale, les développeurs ont toujours rappelé que la 3.0 n’est pas plus spéciale que les autres version majeures, comme la 2.9 ou que la prochaine 3.1. Le projet WordPress a ceci de particulier de ne sortir des versions majeures régulièrement, et donc de ne pas lier le passage à la décimale supérieur à une version “plus majeure” que les autres. C’est une “simple version majeure”, en somme
Cette information est importante, car elle permet de mieux comprendre pourquoi il ne devrait pas y avoir de problème lors des mises à jour (si tant est qu’il n’y avait pas lors des mises-à-jour précédentes) : les thèmes et extensions compatibles avec la 2.9 devraient marcher tels quels avec la 3.0. Tous les développeurs sérieux ont profité des pré-versions de WP3 pour tester et mettre à jour leurs thèmes et extensions, donc la mise à jour ne devrait léser personne, ou si peu. Par ailleurs, la mise à jour elle-même ne devrait pas plus être disruptive que n’importe quel passage à une nouvelle version majeure. En bref, n’hésitez pas !
Ceci étant dit, il est temps de passer aux nouveautés ! Le Codex propose une liste très exhaustive, nous allons faire un résumé…
…à commencer par des vidéos ! Mathieu Rouault, l’un des participants au dernier WordCamp, a pris soin de filmer la conférence de la matinée, où Francis Chouquet, Amaury Balmer et moi-même avons pris le temps de présenter les aspects les plus novateurs de cette version.
WP3 et les thèmes
Il devient possible de totalement personnaliser l’apparence de son site en quelques clics plutôt qu’en modifiant le code, grâce à un outil de gestion de menus et à des API de personnalisation.
La fusion WP-WPMU
Désormais, avec la même installation de WordPress, il sera possible de gérer soit un site normal, soit une véritable plate-forme de sites. A ne pas mettre entre toutes les mains, il faut vraiment maîtriser WordPress avant de se lancer dans l’aventure multisite!
WP3 et les extensions
WordPress se rapproche grandement du monde des CMS classiques, avec une gestion très fine des types personnalisés de contenu, ainsi que des taxinomies (ou classement) personnalisées.
Voici une liste des principales nouveautés de WordPress 3.0 :
intégration des fonctionnalités de WordPress MU, autorisant la création d’une plate-forme de sites et blogs à partir d’une seule installation de WordPress ;
nouvelle fonctionnalité de gestion de menus, simplifiant grandement la création et la modification de menus combinant articles, pages, catégories, mots-clefs et liens directement dans le thème ou via un widget ;
amélioration des outils de gestion de types de contenus personnalisés et de taxinomies personnalisées ;
nouvelles API de personnalisation des en-têtes et fonds d’écran ;
nouveau thème par défaut, baptisé Twenty-Ten, intégrant les dernières fonctionnalités de WordPress ;
ajout d’une aide contextuelle très complète (et en français!) sur chaque écran de l’administration de WordPress ;
possibilité de préciser l’identifiant et le mot de passe de l’administrateur dès l’installation ;
possibilité de mettre à jour l’ensemble des thèmes en un clic, avec gestion d’un mode de maintenance.
En tout, cela fait donc 6 mois de travail, avec la participation de 218 personnes et quelques 1217 modifications du code.
Mise à jour
Lisez bien les instructions, même pour la mise à jour automatique !
N’oubliez pas de faire une sauvegarde de votre base de données et de vos fichiers personnalisés avant tout !
Comme pour chaque nouvelle version depuis la 2.7, il est possible de très facilement mettre à jour son installation, via l’outil de mise à jour automatique. Attendez que la VF soit disponible !
Notez que la 3.0 supprime les anciens thèmes par défaut, donc si vous vous en servez (ou pire, si vous les avez modifiés), renommez-les avant de faire la mise à jour !
Bien sûr, si un thème ou une extension devait ne pas marcher, c’est à son créateur qu’il faudra se plaindre
Le futur
[cette section est traduite de l’annonce officielle]
Normalement, c’est ici que commencent les travaux autour de 3,1, mais en fait, non.
Le prochain cycle évolutif de WordPress se concentrera autour de l’écosystème du logiciel. La croissance de la communauté a été incroyable, avec plus de 10,3 millions de téléchargements pour la version 2.9. Mais tant d’efforts ont été mis dans le code de WordPress que cela n’a pas laissé beaucoup de temps pour d’autres choses.
Les trois prochains mois seront donc consacrés à ce qui entoure WordPress, comme la vitrine, le Codex, les forums, les profils des membres du WordPress.org, les APIs de mise à jour et de compatibilité, le dépôt de thèmes et celui des extensions, les mailing-listes internes, les extensions majeurs, le site des WordCamps… Tant de choses à faire !
Le but de l’équipe ne sera pas de tout rendre parfait d’un coup, mais simplement de les améliorer. Le fait d’investir clairement du temps sur ces aspects nous permettra de rendre WordPress.org encore plus utile pour la dizaine de millions d’utilisateurs qui vont découvrir WordPress 3.0 et les versions à venir.