Archive pour la catégorie “Open Source”

Publication d’une première version bêta pour l’environnement de bureau libre KDE SC 4.4. La version finale est attendue pour février 2010.

kde-4-4-dolphin-systemsettingsPeu de temps après la publication d’une version de maintenance 4.3.4 de ce qu’il faudra désormais appeler KDE SC, l’équipe en charge du développement du projet libre a mis en ligne la première étape majeure dans l’optique de KDE SC 4.4. Une version bêta à destination des testeurs.

Pour KDE SC 4.4, le développement est officiellement guidé par l’introduction de toute une variété de fonctionnalités orientées mobilité, applications en ligne et réseaux sociaux. Autres éléments soulignés avec de nouveaux effets, l’aimantation ( snapping ) pour le gestionnaire de fenêtres KWin, sans compter les améliorations pour les applications, les jeux et les widgets de bureau. À voir les ajouts au fil des publications des versions d’essai.

KWin voit aussi l’apparition d’une nouvelle fonctionnalité dont on peut se demander si elle connaîtra le même engouement qu’avec les navigateurs Web. Le gestionnaire de fenêtres gère en effet désormais les onglets. Via une barre de titre, il est possible de passer d’une application lancée à une autre en cliquant sur l’onglet idoine. L’utilisateur peut donc grouper diverses fenêtres d’applications de la même manière qu’il le fait avec des pages Web pour les onglets d’un navigateur.

Le framework de recherche sémantique Nepomuk a été amélioré au niveau de ses capacités de stockage afin de le rendre plus rapide. Une nouvelle interface utilisateur permet une interaction avec la base de données de Nepomuk et une vue chronologique des fichiers utilisés est proposée.

Avec le bureau Plasma, un nouvel explorateur de widgets est fourni. Ces widgets Plasma peuvent être partagés avec d’autres utilisateurs. La gestion des plasmoides se fait via une barre horizontale avec prise en charge du glisser-déposer. Pour Plasma, une interface spécialement adaptée aux écrans des netbooks est à disposition ( preview ).

Parmi les nouvelles applications, le client de blogging Blogilo, les applications scientifiques Cantor et Rocs. Des applications comme la visionneuse d’images Gwenview ( miniatures sur les dossiers.. ), et le gestionnaire de fichiers Dolphin ( recherche intégrée, nouvelle vue chronologique… ) ont été améliorées.

D’après les notes de version, la plateforme de développement supporte l’impression des pages paires et impaires, prend en charge les scanners pour la plateforme Windows, et à noter le début de l’intégration du moteur de rendu WebKit.

Consulter l’annonce officielle

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La société française ProcessOne vient de publier une extension pour Firefox qui semble avoir de l’avenir via des possibilités qui ne pourront que croître. Cette extension, disponible uniquement dans une version de test alpha, se base sur le protocole XMPP (eXtensible Messaging and Presence Protocol), autrement dit Jabber, pour échanger des informations entre plusieurs sessions de Firefox potentiellement distantes.

Pour cela, l’extension, nommée OneWeb, utilise une des capacités de XMPP qui prend en charge les sessions multiples. À titre de comparaison, pour ceux qui utilisent Live Messenger 2009, il s’agit du même procédé qui permet de se connecter depuis plusieurs endroits. Imaginons d’ailleurs que vous avez un Firefox ouvert au travail, et un autre à la maison, ou tout simplement plusieurs machines à la maison. Une fois l’extension installée et votre compte XMPP/Jabber configuré (les comptes Gmail fonctionnent), un clic droit sur une page va permettre d’envoyer les liens dans une rubrique partagée via « Share this page ».

Du coup, depuis un autre Firefox, on peut rappeler les pages ainsi mises dans cette zone d’échange. Si vous êtes au travail et que vous passez par plusieurs pages intéressantes, vous pourrez toutes les rouvrir d’un seul geste à la maison pour les visualiser tranquillement. Encore plus pratique : OneWeb peut synchroniser vos marque-pages vers les autres Firefox connectés à votre compte XMPP/Jabber.

Cette extension est à suivre de près, car les capacités offertes par XMPP sont très nombreuses dans le cadre de la synchronisation et de l’échange de données.

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Les versions se suivent à vive allure chez Mozilla. Les développeurs enchaînent les bêtes de Firefox 3.6 et le navigateur se stabilise rapidement. Et pour cause, la bêta 2 avait corrigé plus de 190 bugs par rapport à la bêta 1, et la bêta 3 avait encore annihilé plus de 80 problèmes. Le chiffre est-il moins important cette-fois-ci ? Que Nenni !

La bêta 4 corrige en effet plus de 140 bugs, un chiffre qui reste impressionnant mais qui montre bien que la phase bêta remplit son office : détecter et se débarrasser des soucis. Cela dit, les chiffres restent impressionnants. D’ailleurs, et quand bien même nous en sommes déjà à la bêta 4, une cinquième a de grandes chances d’arriver.

On retrouve bien sûr les améliorations inhérentes à Firefox 3.6 pour ceux qui n’auraient pas encore testé :

  • L’inclusion des Personas, aussi appelés « thèmes légers ». Ils permettent de changer quelques éléments de l’interface sans pour autant redémarrer le navigateur.
  • Firefox 3.6 peut maintenant avertir lorsque des plug-ins (à ne pas confondre avec les extensions) sont périmés.
  • La prise en charge des miniatures d’onglets dans la barre des tâches de Windows 7 (comme Internet Explorer 8 et Safari 4)
  • Les vidéos passant par la balise HTML du même nom pourront être affichées en plein écran
  • Le support des polices WOFF
  • Meilleures performances pour le JavaScript
  • Meilleure réactivité générale du navigateur et meilleur temps de démarrage
  • Un meilleur support des CSS, DOM et balises HTML 5

Rappelons que Mozilla travaille actuellement sur de nouveaux thèmes pour les versions 3.7 et 4.0 de son navigateur, des thèmes qui devraient sérieusement rafraichir l’apparence du produit.

Téléchargements

Versions françaises :

Versions anglaises :

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http://www.mozilla.com/en-US/firefox/all-beta.html

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Ubuntu party à Paris (Cité des Sciences) ce week-end du 28 et 29.11 2009 pour le lancement de Karmic Koala. Tous les détails dans ce fichier. Présence exceptionnelle de Mark Shuttleworth, le « père » de Ubuntu. Allez-y de ma part…

Billet original:

Fin Octobre 2009 alors que la planète entière (ou presque…) passait à Windows 7, la famille Durand jusqu’à présent équipée de XP a fait un virage à 180°: j’ai installé le nouveau PC familial sous Ubuntu avec sa dernière version Karmic Koala.

Avec le projet NACA (dont nous avons mis les outils de transcodage Cobol > Java en Open Source), j’ai fait prendre à Linux un rôle critique dans le système informatique de mon employeur. Maintenant que Linux semble également mûr pour le poste de travail personnel, il me paraissait logique de lui faire prendre aussi la place de choix dans l’informatique

Le PC acquis pour l’occasion est un clone « no-name » mais haute performance dépouillé de tout logiciel acquis à très bon prix (à cause de l’absence totale de soft) parmi les meilleurs ventes d’Amazon. Il est très standard dans sa config matériel: carte-mère ASUS, etc.

Le dernier service demandé au vieux PC poussif et boîteux sous XP a été de descendre l’image ISO du disque d’installation Ubuntu et de la graver sur un CD.

L’install s’est passée absolument sans souci: quelques paramètres à configurer et le système se met en place automatiquemet en 30 min. Il reboote et c’est fait: tous les dispositifs matériels internes (USB, connexion Ethernet, accélération graphique, disque, etc…) du PC ont été reconnus de même que les périphériques externes: imprimante HP multi-fonctions, disque dur externe USB, micro USB, lecteur MP3, etc.

J’ai ensuite ajouté des utilisateurs distincts pour ma femme et mon fils. Puis, mis en place tous les logiciels dont nous avions besoin pour reconstituer un environnement équivalent à celui que nous avions sur MS-Windows.

C’est là que je vous conseille l’excellent livre (libre lui aussi !) de Didier Roche « Simple comme Ubuntu » sur Framabook: il a été clef pour moi pour préparer cette migration. [Téléchargeable puisque libre mais à seulement 17 euros en version papier. Pourquoi s’en priver ?¨…]

Il présente en effet Ubuntu sous un angle parfait pour une telle migration: j’arrive de Windows, comment je fais pour reproduire mes vieilles habitudes MS-iennes sous Ubuntu? Eh bien, c’est détaillé sur de nombreux chapitres avec en prime un exposé clair (juste un peu biaisé parfois…) des avantages de Linux sur Windows dans ce genre d’activités. Tout ce qu’il faut savoir y est: des heures (jours ?…) de gagnés par rapport à la navigation « à l’aveuglette » dans les forums pour trouver les bonnes équivalences par soi-même.

De plus, parmi ces chapitres, il y a un inventaire dual sur les logiciels de chaque plate-forme par domaines qui propose des équivalences par domaine avec des recommandations pour les « stars » du libre : MS File Explorer > Nautilus, MS-Office > Open Office, MSN Messenger > Pidgin, Scan/OCR HP > Xsane, gestion des podcasts et MP3 > RythmBox + gPodder, etc…. Je ne cite pas Firefox (je suppose que vous y êtes déjà même sous Windows…)

Plusieurs chapitres sont consacrés aux jeux: nous en avons déjà installé quelques-uns. Premières constations: les jeux sous Linux n’ont franchement (plus) rien à envier à ceux sous Windows. Il va nous falloir plusieurs années pour venir à bout de tous ceux qui viennent avec Ubuntu….

La sélection de ses nouveaux outils personnels par popularité est essentielle: le dynamisme d’évolution d’un logiciel libre est toujours très fortement corrélé à la taille de sa communauté d’utilisateurs. Le bouquin ci-dessus est très précieux dans ce domaine.

Le bilan après un mois:

  • Madame Durand (vivant hors de la sphère geek…) est passée en douceur de Windows à Ubuntu: elle a retrouvé des outils équivalents sous Karmic Koala pour ses activités essentiellement bureautiques et internautes. L’ergonomie du bureau et de OpenOffice sont tellement proches de Windows qu’elle s’est à peine rendue compte du passage!
  • … enfin si, elle s’en est rendu compte: elle ne veut absolument plus retourner à Windows car elle trouve la nouvelle machine hyper-stable et très rapide. On ne sait ce qu’est un reboot: les derniers, c’est EDF qui les fait pour nous dorénavant !….
  • un petit bémol de ma part: on va attendre un peu avant de se prononcer définitivement. Côté rapidité: le PC est tout neuf alors que le vieux avait 5 ans: la loi de Moore est passée par là… Côté stabilité: on verra à la longue car une machine Windows neuve est aussi toujours très stable: c’est au fil des installations hétéroclites et donc du pourrissement progressif de la MS-registry que les choses se gâtent en général. On verra dans quelques mois si Ubuntu lui se bonifie en vieillissant…
  • Un point qui contribue à cette stabilité: seul l’administrateur (donc moi!) peut installer de nouveau logiciels sur la machine via la logithèque Ubuntu donc un meilleur contrôle sur les installations multiples de ma chère tête blonde… En général, le système de sécurité intégré au noyau de Linux (qui vaut 1.4 milliard de dollars si cela peut rassurer) dès sa conception rend le système beaucoup moins vulnérables aux virus et autres malwares.
  • Avec la logithèque Ubuntu, j’ai trouvé un moyen intégré au système d’exploitation pour compléter de manière homogène et cohérente la panoplie des outils que nous utilisons. De plus, avec la taille de cette logithèque, on a l’impression d’avoir trouvée la corne d’abondance … avec utilisation illimitée et gratuite en prime.
  • Le système de correctifs est très simple: c’est strictement équivalent à Windows Live Update. La machine reçoit automatiquement les notifications de correctifs depuis les dépôts de paquets Ubuntu et les signale (ou les installe automatiquement selon paramètres choisis).
  • Des économies: plus d’achats de nouveaux logiciels mais simplement leur installation à l’envi! Plus d’abonnement annuel à l’anti-virus, aux nouvelles versions des logiciels déjà utilisés, etc… En conséquence plus de craintes de retrouver des logiciels sans licence installlés par Junior via des cracks généreusement fournis par les potes.

Donc, après un mois, franchement aucune ombre au tableau ! Seul bémol à ce jour: être prêt à se débrouiller via Internet quand on a des questions car peu de d’assistance possible dans le voisinage: les grandes chaînes de distribution poussent encore massivement Windows.

Même si j’ai écrit récemment que la taille du logiciel Open Source restait faible par rapport à tout le logiciel commercial et professionnel, elle suffit à combler les besoins de notre famille. Je ne le garantis pas sur les besoins très pointus que vous pourriez avoir.

Conclusion: Ubuntu/Linux n’est plus réservé à des geeks boutonneux à fortes compétences et inclination certaine pour le hack et la bidouille, c’est devenu un système d’exploitation 100% viable pour la station de travail familiale.

Si l’avenir me fait mentir, je reviendrai en toute transparence sur mes soucis dans de futurs billets…..

PS: Si vous prévoyez cette migration sur un PC déjà installé, il y a une solution sans risque pour voir « ce qui va se produire après » sans avoir à changer quoi que ce soit sur votre disque dur: le CD de Ubuntu est bootable.

Vous pouvez donc faire démarrer votre PC actuel sous Ubuntu à zéro risque: bootez juste sur le CD sans rien faire d’autre. Quand Ubuntu a démarré, regardez si tous vos dispositifs matériels sont correctement reconnus (Ethernet, carte graphique, disque dur, USB, etc…). Si c’est bien le cas alors vous pouvez faire une sauvegarde de vos données sur disque USB externe et vous lancer ! Un mode intermédiaire consiste à repartitionner le disque pour avoir un boot dual entre Windows et Linux pendant un petit moment: le temps de s’habituer!

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Une nouvelle version de KOffice a été mise en ligne, annonçant de nombreuses améliorations et corrections de bogues.

koffice_karbon

Rappelons que KOffice est une suite bureautique opensource et multiplateforme ( Windows, Mac OS et Linux ). Elle inclut un outil de traitement de texte ( KWord ), un tableur ( KSpread  ), un outil de présentation ( KPresenter ), un gestionnaire de projet ( KPlato ), un outil de dessin vectoriel ( Karbon ) et un outil de retouche d’image ( Krita ), qui seront bientôt rejoints par un gestionnaire de base de données ( Kexi ) et un outil de création de formules mathématiques ( KFormula ).

Six mois après la publication d’une version 2.0 fruit de trois années de développement, c’est une mouture numérotée 2.1 qui vient de prendre le relais, annonçant plusieurs améliorations et corrections de bogues.

Sans toutes les lister, leur nombre étant assez conséquent, on peut évoquer la résolution d’un crash lors de l’ouverture des fichiers DOC ( Word ) protégés, la correction d’un bogue lors du chargement des fichiers ABW ( AbiWord ) et la correction de deux bogues affectant l’importation RTF pour KWord. On peut aussi citer la douzaine d’améliorations majeures au niveau de l’importation PPT ( PowerPoint ) dans KPresenter.

La liste s’allonge avec l’amélioration du calcul du coût réel, l’ajout d’un exemple de projet et l’utilisation de nouvelles icônes pour KPlato, l’amélioration du positionnement du texte lors de l’exportation PDF pour Karbon, l’amélioration de la vitesse de pulvérisation avec la bombe de peinture d’environ 50 %, l’accélération du remplissage des formes irrégulières, l’utilisation de nouvelles icônes pour les outils et la correction de fuites de mémoire pour Krita.

À noter que la suite n’est toujours pas annoncée à destination des utilisateurs finaux mais plutôt pour les développeurs, les testeurs, les early adopters ( utilisateurs enthousiastes en quelque sorte ). Par ailleurs, dans le cadre d’une utilisation sous Windows il faut en passer par le projet KDE on Windows et par le projet Fink sous Mac OS X.

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Télécharger KOffice

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Depuis la sortie de la première bêta de Firefox 3.6, les suivantes s’enchaînent rapidement. C’est ainsi qu’une troisième bêta vient de sortir, avec au programme de nombreuses corrections de bugs, comme la deuxième (qui se débarrassait de plus de 190 problèmes).

firefox

Voici donc les changements principaux de cette nouvelle mouture :

  • Plus de 80 bugs corrigés depuis la bêta 2
  • Des changements dans la manière dont les modules tiers s’intègrent dans le navigateur (aucun changement pour les utilisateurs)
  • La possibilité d’exécuter les scripts de manière asynchrone pour charger les pages plus rapidement

On retrouve bien sûr les améliorations inhérentes à Firefox 3.6 pour ceux qui n’auraient pas encore testé :

  • L’inclusion des Personas, aussi appelés « thèmes légers ». Ils permettent de changer quelques éléments de l’interface sans pour autant redémarrer le navigateur.
  • Firefox 3.6 peut maintenant avertir lorsque des plug-ins (à ne pas confondre avec les extensions) sont périmés.
  • La prise en charge des miniatures d’onglets dans la barre des tâches de Windows 7 (comme Internet Explorer 8 et Safari 4)
  • Les vidéos passant par la balise HTML du même nom pourront être affichées en plein écran
  • Le support des polices WOFF
  • Meilleures performances pour le JavaScript
  • Meilleure réactivité générale du navigateur et meilleur temps de démarrage
  • Un meilleur support des CSS, DOM et balises HTML 5

Rappelons que Mozilla travaille actuellement sur de nouveaux thèmes pour les versions 3.7 et 4.0 de son navigateur, des thèmes qui devraient sérieusement rafraichir l’apparence du produit.

Téléchargements

Versions françaises :

Versions anglaises :

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La distribution Linux Fedora soutenue par l’éditeur Red Hat est disponible au téléchargement dans une douzième mouture du nom.

Fedora-12Après Ubuntu 9.10, Mandriva Linux 2010 et openSUSE 11.2 la semaine dernière, c’est au tour de Fedora 12 d’entrer en piste en cette fin d’année 2009. Une distribution Linux proposée gratuitement avec une nouvelle version disponible tous les six mois. Son développement est soutenu par Red Hat et Fedora est souvent comparé à un bac à sable des versions pour les entreprises de l’éditeur.

Avec pour socle un noyau Linux 2.6.31.5, Fedora 12 prend en charge par défaut le système de fichiers EXT4. C’était déjà le cas pour Fedora 11, mais le chargeur d’amorçage GRUB a été mis à jour afin de prendre en compte ce support. Les environnements de bureau proposés sont GNOME 2.28 et KDE 4.3.2.

Red Hat, qui annonce la sortie de Fedora 12, met en avant ses principales améliorations. L’éditeur cite les améliorations concernant PackageKit qui permet une installation plus simple des paquets logiciels et supporte un plugin de navigation afin que les applications puissent être installées via des tags HTML, et donc depuis un navigateur Web.

NetworkManager prend mieux en charge les connexions mobiles, permet de basculer rapidement d’une connexion large bande à une autre. Fedora 12 inclut le codec vidéo Theora 1.1 et pour Red Hat,  » les utilisateurs vont ainsi pouvoir télécharger et lire des vidéos haute définition en utilisant des logiciels, codecs et formats 100 % ouverts et gratuits « .

Les autres améliorations soulignées portent sur la virtualisation : meilleures performances des disques virtuels et de détection du stockage, modifications à chaud des interfaces réseau virtuelles, diminution de la consommation de mémoire, infrastructure moderne de boot réseau.

On notera également :

  • Plymouth pour une animation graphique au boot
  • Support de Moblin
  • Version x86 optimisée pour les processeurs Intel Atom ( compilée pour l’architecture i686 )
  • Meilleure gestion des webcams
  • Compression XZ pour les paquets RPM
  • Amélioration de la gestion de l’énergie
  • Améliorations pour le serveur audio PulseAudio
  • Bluetooth à la demande
  • NetBeans 6.7.1

Fedora 12 pourra être téléchargé depuis cette page. Des LiveCD pour GNOME et KDE sont notamment proposés.

Quoi de neuf dans Fedora 12 ?

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La distribution OpenSuse est enfin arrivée dans sa version 11.2 finale. Après deux versions candidates et la correction de derniers bugs, les développeurs se sont donc décidés à lancer leur nouveau bébé dans les bras des utilisateurs. Cette nouvelle version 11.2, outre la classique mise à jour des composants, se distingue par un soin particulier porté à l’interface.

Ce soin est visible en particulier sur la version GNOME de la distribution :

opensuse opensuse

Bien entendu, ceux qui préfèrent KDE auront également leur mouture :

opensuse opensuse

Voici en outre les principaux composants de cette distribution :

  • Kernel 2.6.31
  • GNOME 2.28, avec un nouveau thème baptisé Sonar
  • KDE 4.3.2
  • OpenOffice.org 3.1
  • Firefox 3.5
  • Le système de fichiers Ext4 est maintenant utilisé par défaut
  • Le système de fichiers Btrfs peut être configuré depuis Yast
  • Nombreuses améliorations pour Yast
  • Le chiffrement des données peut maintenant se faire sur un disque entier
  • Choqok : nouveau client pour Twitter et identi.ca sous KDE
  • Gwibber : nouveau client pour Twitter, identi.ca, Facebook et autres sous GNOME
  • Kopete prend maintenant en charge Facebook
  • KDE 4.3 possède maintenant des plasmoids pour Twitter, identi.ca et OpenDesktop

Ceux qui souhaitent télécharger les images ISO d’OpenSuse pourront le faire depuis le site officiel. Comme d’habitude, on aura le choix entre une image DVD contenant tous les paquets et tous les environnements de bureau, des LiveCD basés sur GNOME et KDE ou une amorce qui permet ensuite de récupérer les paquets voulus depuis Internet. Il faudra en outre choisir entre les architectures 32 et 64 bits.

Au cas où le serveur de téléchargement direct serait saturé, vous pouvez utiliser cet autre lien (serveur FTP).

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Une deuxième version bêta de Firefox 3.6 vient d’être mise en ligne par la Fondation Mozilla.

Firefox_Nouveau_LogoVenant de souffler sa cinquième bougie avec plus de 25 % de parts de marché à l’échelle mondiale, Firefox, le navigateur Internet opensource et multiplateforme soutenu par la Fondation Mozilla, évoluera très prochainement avec une nouvelle version 3.6, nom de code Namoroka, attendue au premier trimestre 2010.

En attendant la livraison de la mouture finale, l’heure est encore aux moutures dites préliminaires. Après une première version bêta publiée il y a moins de deux semaines, c’est une seconde version bêta qui vient de prendre de relais, corrigeant pas moins de 190 bogues affectant la stabilité et la sécurité du logiciel.

Un rappel des nouveautés et améliorations apportées par Firefox 3.6 :

Télécharger Firefox 3.6 bêta 2 depuis le site officiel

Toujours concernant l’actualité du navigateur, rappelons que son actuelle version 3.5 a très récemment profité d’une mise à jour de stabilité.

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C’est le 9 novembre 2004 que la version 1.0 de Mozilla Firefox voyait le jour. Cinq ans plus tard, le navigateur dérivé de feu Mozilla continue son épopée, et pique régulièrement des parts de marché à Internet Explorer, de Microsoft, puisqu’il dépasse aujourd’hui les 24% dans le monde

5 ans d’évolution

Si Firefox 1.0 a donc cinq ans, les ancêtres du logiciel sont bien plus vieux. Le projet existe en effet depuis 2002, ou il était connu depuis le 23 septembre sous le nom Phoenix. 5 versions verront le jour sous ce nom jusqu’au 17 mai 2003, date de la sortie de la version 0,6 du logiciel, qui est alors baptisé Mozilla Firebird. Mais Mozilla ne tardera pas à changer à changer une nouvelle fois le nom de son navigateur à cause d’un problème de droits sur le nom Firebird, et optera ainsi pour Firefox le 9 février 2004, pour la sortie de la version 0.8 du logiciel.

À l’époque de la version 1.0, Firefox, alors surtout célèbre pour son système de gestion des pages par onglets, proposait alors le support des flux RSS et Atom, la gestion des thèmes, le blocage des pop-up ou encore le redimensionnement des images. Ce n’est que plus tard que Firefox a permis les mises à jour automatiques (1.5, novembre 2005), la restauration de session (2.0, octobre 2006) ou encore une barre d’adresse intelligente (3.0, juin 2008).

Télécharger Mozilla Firefox

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