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La fondation Mozilla a mis en ligne Firefox 3.5.5. Il s’agit d’une mise à jour mineure destinée à améliorer la stabilité du navigateur Internet. L’annonce officielle de la disponibilité du logiciel n’avait pas encore eu lieu en fin de journée, ce jeudi 5 novembre, mais Firefox 3.5.5 (version française pour Windows, Mac et Linux) est accessible en téléchargement sur 01net.com. La fonction de mise à jour du navigateur devrait aussi entrer en action très prochainement. La prochaine édition majeure concerne l’arrivée de Firefox 3.6, disponible en bêta depuis le début de la semaine. Cette mouture est plus rapide et facilite la personnalisation du navigateur grâce au module Personas.

Télécharger Firefox 3.5.5 pour Windows
Télécharger Firefox 3.5.5 pour Mac
Télécharger Firefox 3.5.5 pour Linux

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Mandriva n’aura pas raté l’automne, période à laquelle fleurissent généralement les nouvelles distributions Linux. L’éditeur a en effet mis en ligne dans la nuit les différentes variantes de son nouveau produit phare, Mandriva Linux 2010. Toujours déclinée en plusieurs éditions, allant du 100% open source à l’édition PowerPack destinée aux professionnels, la distribution poste de travail de Mandriva s’ouvre pour cette version 2010 à diverses nouveautés, allant des derniers environnements de bureau en date à Moblin, en passant par un dispositif prometteur, surnommé « bureau intelligent ».

Si par défaut, Mandriva Linux adopte KDE, ici en version 4.3.2, il est également possible d’opter pour Gnome (2.2.28), voire LXDE pour les machines les plus anciennes. A l’installation, la 2010 se charge d’ailleurs d’analyser la configuration de votre machine pour vous proposer par défaut le choix adapté au niveau de performances dont vous disposez. « Aujourd’hui, environ 45% des machines équipées de Mandriva sont sous Gnome, contre 55% pour KDE. Plus ça va, et plus nous pensons qu’il faut conserver cette diversité », explique Anne Nicolas-Velu, VP Engineering de Mandriva.

En complément, Mandriva 2010 s’ouvre cette année aux paquets issus du projet Moblin (codéveloppé par Intel), qui vise à dispenser une interface utilisateur légère et adaptée aux écrans de petite dimension tels que ceux des netbooks. Du côté matériel cette fois, l’éditeur se félicite d’être parmi les premiers à avoir intégré les pilotes nécessaires au fonctionnement de la plateforme Poulsbo, de plus en plus souvent associée aux processeurs Atom d’Intel.

Mandriva 2010 avec KDE

Également disponible en option : l’environnement Sugar, issu du programme OLPC et destiné à des enfants en phase de découverte de l’univers informatique. On notera par ailleurs l’apparition systématique d’un compte « invité », idéal pour laisser un ami surfer quelques minutes depuis son ordinateur, sans compromettre ni sa propre session, ni sa vie privée puisque les données générées sont stockées dans un dossier TMP et nettoyées à chaque fermeture. Sur le plan technique, Mandriva 2010 inaugure Plymouth, pour un démarrage plus animé qu’avec Splashy, ainsi qu’un nouvel outil de partitionnement, plus visuel. On notera également l’intégration du media center Moovida, ainsi que de nouveaux outils dédiés à la virtualisation (VirtualBox 3 notamment).

Parmi d’autres nouveautés, Mandriva met un accent tout particulier sur une nouvelle fonctionnalité, le « bureau intelligent » ou smart desktop. Issu du projet de recherche Nepomuk, il part du principe que trop souvent en informatique, les fichiers et informations sont rangés en fonction de l’application qui les stocke ou les a générés, alors que l’utilisateur a finalement besoin d’un classement centré sur ses tâches et projets. A l’aide des logiciels associés à ce smart desktop, on pourra donc rattacher ses mails, documents et dossiers à une tâche en cours. Par la suite, un moteur d’analyse sémantique, relativement simple pour l’instant, se chargera de suggérer pour chaque nouveau contenu reçu ou produit l’association à un projet. Un gestionnaire, Task Desktop, regroupe ces différentes données et permet de les administrer.

Mandriva 2010 est déclinée en différentes éditions : Mandriva Free, la version 100% open source, Mandriva One, destinée au grand public et munie de certains pilotes et logiciels propriétaires (outils Adobe par exemple) et Mandriva Powerpack, la version payante, facturée 49 euros, qui vient accompagnée d’un logiciel lecteur de DVD et comprend trois mois de support technique ou d’assistance. On pourra télécharger Mandriva 2010 One ou Free, en versions KDE et Gnome, depuis nos serveurs. Les autres versions seront disponibles sur le site de l’éditeur, où les liens de téléchargement ne sont pas encore mis à jour.

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A chaque mois sa nouvelle version de KDE, ou presque ? L’équipe en charge du développement de ce bureau Linux (mais pas seulement) vient d’annoncer la sortie de la mouture 4.3.3 du logiciel, immédiatement disponible au téléchargement. Cette nouvelle version vient essentiellement corriger quelques dysfonctionnements, et améliorer les traductions par rapport à ce qui avait été fait dans KDE 4.3.2. Dans la mesure où il s’agit d’une mise à jour de maintenance, l’équipe KDE assure que l’installation et l’utilisation seront une véritable partie de plaisir pour tous. On pourra consulter la liste des problèmes corrigés via ce lien (en anglais).

Dans un monde de pure causalité, il est couru d’avance que l’entrée en vigueur de l’Hadopi et de toutes ses retombées va créer une réaction dans l’univers du téléchargement. Nouvelles méthodes, nouveaux protocoles et finalement nouvelles variantes au jeu du chat et de la souris. Et à propos de protocole, un travail mené par deux développeurs s’est retrouvé aspiré dans le tourbillon médiatique provoqué par les lois votées récemment.

Il se nomme Perseus et st un protocole de sécurité créé par Eddy Deligne et Eric Filiol, du département de la recherche de l’Ecole Supérieure d’Informatique Electronique Automatique (ESIEA). Il se présente sous la forme d’une extension pour Firefox, mais uniquement dans sa version Linux, et permet de chiffrer entièrement les communications entre deux machines. Toutes les données transitant par le protocole http sont prises en charge.

Éric Filiol a indiqué au blog SecuritéOff : « Sans entrer dans le détails, nous pouvons dire que nous codons l’information avec un codeur qui change à chaque fois et nous ajoutons un bruit que ne connait pas l’attaquant. Ce bruit interdit la reconstruction du codeur et donc le décodage ».

Du coup, de nombreux sites présentent déjà Perseus comme une solution anti-Hadopi. Un engrenage médiatique qui dépasse un peu les auteurs. Le même Eric Filiol a ainsi indiqué au Nouvel Observateur : « quand nous avons développé Perseus, nous n’avons pas du tout pensé à Hadopi. Notre but était de protéger les communications privées contre les attaques malveillantes. Mais il est vrai que cette technologie est un peu en train de nous échapper ». Il s’agit aussi de ne pas devenir la bête noire du gouvernement.

Cela étant, le code source de Perseus sera publié puisque la technologie est open source. En attendant, ceux qui sont intéressés par cette extension Firefox pourront jeter un œil à différents documents publiés lors de la confrénce Hack.lu :

• Le diaporama de présentation (anglais)
• L’article (anglais)
• La vidéo (ogg)

Attention, tous ces liens présentent des informations très techniques et des connaissances en sécurité et en développement sont requises pour réellement les apprécier.

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La future édition du navigateur Web entre en phase de test public. Firefox 3.6 bêta 1 est plus simple à personnaliser et optimisé pour Windows 7.

Les adeptes du Panda roux l’attendaient depuis quelques semaines. Firefox 3.6 bêta est disponible en téléchargement depuis le 30 octobre, avec quelques semaines de retard sur le calendrier initial de la fondation Mozilla. Cette bêta est proposée en français pour Windows, Mac et Linux.

En dehors des mises à jour de sécurité, il s’agit du premier remaniement du navigateur Web depuis la sortie de Windows 7. Logiquement, Firefox 3.6 bêta 1 s’adapte à Windows 7 avec la prévisualisation des onglets ouverts dans la barre des tâches du nouveau système d’exploitation.

Plus rapide au démarrage

Mais la nouveauté la plus marquante réside dans la possibilité de changer l’apparence du navigateur en un clic grâce à la fonction Personas, sortie tout droit des Mozilla Labs (qui la propose aussi sous forme d’add-on avec Firefox 3.5.1). Personas est désormais intégré en standard au navigateur.

Mozilla poursuit également sa campagne de sécurisation des plug-in. Avec Firefox 3.6, les utilisateurs sont alertés dès que le navigateur détecte une version obsolète d’un plug-in. La fondation assure par ailleurs que cette nouvelle mouture gagne encore en performances : affichage, exécution Javascript et démarrage seraient plus rapides. La sortie de la version finale de Firefox 3.6, dont la date n’est pas encore annoncée, sera précédée par celle de Firefox 3.5.5, attendu au début du mois de novembre, sans plus de précision.

La plus importante caractéristique de la nouvelle version VLC 1.0.3 est la correction du problème de pixellisation très évidente lorsqu’un utilisateur agrandit sa fenêtre ou passe en mode plein écran sous Vista et Windows 7. Aussi, des problèmes concernant les pistes audio AC-3 4.0 ont été résolus, tandis que la lecture des vidéos dans une archive RAR, le démultiplexeur MJPEG et les modules v41 et c412 ont subi quelques corrections mineures.

De nouveaux modules d’entrelacement basés sur des algorithmes Yadif et Yadif (2x) ont été installés dans la version 1.0.3 de VLC Media Player. De plus, l’équipe VideoLAN y a aussi ajouté le support natif du codec WMA Professional dans la version Windows, un nouveau module udev pour Linux (qui permet la gestion des périphériques dans le répertoire /dev) et la mise à jour des traductions internationales, dont le français.

Le lecteur multimédia VLC permet notamment la lecture de vidéo dans de nombreux formats distincts, puisqu’il intègre déjà les nombreux codecs nécessaires. La version 1.0.3 est disponible au téléchargement pour Windows, Linux et Mac OS X.

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Wubi, l’installeur d’Ubuntu pour Windows, a été mis à jour pour coïncider avec la toute nouvelle version du système d’exploitation, Karmic Koala, lancée hier. Wubi 9.10 offre la même promesse que ces prédécesseurs : ouvrir les utilisateurs de Windows au monde de Linux en un clic.

Si Ubuntu a indéniablement contribué à rendre Linux plus accessible et plus populaire, l’installation d’un deuxième système d’exploitation sur un ordinateur déjà équipé de Windows, quel qu’il soit, reste contraignante, ne serait-ce que par la nécessité de repartitionner son disque dur, au détriment le plus souvent de l’espace disque alloué à Windows.

Wubi permet quant à lui d’installer un véritable Ubuntu sans impacter Windows. L’utilitaire très léger se charge de télécharger la distribution Linux (au moyen du protocole BitTorrent qui plus est), d’installer une image disque sur une partition existante puis d’ajouter une entrée au gestionnaire de démarrage de Windows. Il ne s’agit donc pas de virtualisation, la seule parade est qu’Ubuntu est chargé depuis une image disque stockée sur une partition Windows, ce qui n’a aucun impact sur les performances ou le fonctionnement de la distribution Linux (à l’exception des accès disques qui sont légèrement ralentis).

L’obtention d’informations complémentaires et le téléchargement de Wubi 9.10 s’effectuent depuis le site internet dédié à l’outil. Ce dernier est en anglais mais l’utilitaire lui-même et le système d’exploitation installés sont bel et bien en français.

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Canonical sort la dernière version de son système d’exploitation, Ubuntu 9.10. Baptisée Karmic Koala, elle apporte son lot de nouveautés. Petit point en images.

L‘actualité est décidément très chaude dans le domaine des systèmes d’exploitation ces jours-ci, avec l’arrivée récente de Windows 7 et celle à venir de Mandriva 2010. Entre ces deux événements vient se glisser la sortie officielle de la version finale d’Ubuntu 9.10, surnommée Karmic Koala, distribuée par Canonical. Elle peut être téléchargée depuis ce jeudi 29 octobre 2009, en version client 32 bits et 64 bits.

Objectif de cette nouvelle version bien évidemment gratuite : répondre aux critiques sur la complexité et sur la laideur des systèmes Linux, qui sont réputés s’adresser prioritairement aux geeks. Le tout en se démarquant de la concurrence. Pour cela, les mots d’ordre étaient une amélioration des performances et de la convivialité.

Un partitionnement automatisé

Un partitionnement automatisé

Première bonne nouvelle, l’installation a été simplifiée. Il aura fallu moins de 25 minutes pour faire une installation complète et arriver sur le Bureau. Un des points les plus complexes, à savoir le partitionnement, a été complètement automatisé et les options écrites dans un langage simple et clair. Si Windows est déjà sur le PC, Ubuntu propose automatiquement d’installer les deux OS côte à côte.

Ensuite, le temps de chargement du système a aussi été amélioré, grâce à la technologie Upstart, qui optimise automatiquement le démarrage des différents services. Le but de Canonical est d’arriver à un temps de chargement de 10 secondes dans la prochaine version (10.4), baptisée « Lucid Lynx » et programmée pour avril 2010. On retrouve également Grub 2, la nouvelle version du menu de démarrage.

L’écran de démarrage

Au rayon nouveautés figurent également la possibilité de migrer tous vos documents et paramètres depuis votre partition Windows ainsi que celle de crypter votre dossier personnel.

L’apparence générale a été modifiée, le thème par défaut a perdu un peu du marron vieillot, et un nouveau jeu d’icônes a remplacé l’ancien. Ceci étant dit, il est assez simple d’installer un nouveau thème, des dizaines sont proposés en ligne. Et le site est accessible depuis le gestionnaire de thèmes.

Meilleure gestion des pilotes

La gestion des pilotes

Ubuntu 9.10 affiche également une meilleure gestion des pilotes. Il n’y a rien à redire, tout a été installé automatiquement et, au premier démarrage, tout fonctionne parfaitement. A noter tout de même que pour les cartes graphiques, Ubuntu n’installe que les pilotes libres, mais au premier démarrage, une notification vous indiquera que des pilotes propriétaires sont disponibles.

Le gestionnaire de réseau a également été retravaillé et permet facilement de se connecter à un réseau sans fil, filaire ou VPN.

Comme dans toutes les précédentes versions du système, vous retrouverez les logiciels habituels, comme la suite bureautique OpenOffice, le navigateur Firefox ou encore la messagerie Evolution. Cependant, le logiciel de messagerie a changé : Empathy remplace Pidgin. Celui-ci prend en charge tous les systèmes de messagerie habituels (MSN, AIM, Yahoo!, etc.), mais accepte aussi l’utilisation d’une webcam avec MSN, Google Talk et d’autres.

Un espace de stockage gratuit de 2 Go

Ubuntu One

La logithèque Ubuntu

A noter aussi, l’apparition d’un nouveau service, appelé Ubuntu One. Il permet de disposer gratuitement de 2 Go d’espace en ligne – ou plus avec abonnement –, que vous pourrez utiliser pour partager des documents avec d’autres utilisateurs, sauvegarder vos fichiers personnels (de manière privée) ou synchroniser les données entre vos différents ordinateurs.

L’installation et la désinstallation des logiciels libres ont été complètement repensés et simplifiés. Cette fonction est maintenant assurée par la toute nouvelle logithèque Ubuntu. Les logiciels sont organisés en catégories claires et s’installent en quelques clics, sans avoir besoin de la moindre connaissance en ce qui concerne les paquets et les dépendances, les rendant accessibles à tous les utilisateurs.

Le catalogue contient plus de 2 000 logiciels divers, dont plus de 450 jeux. Cette logithèque annonce le futur Software Center qui permettra aussi d’acheter des logiciels.

Le verdict

Canonical a pris soin avec cette version de penser au grand public et ça se voit. La distribution est plus rapide que jamais et, surtout, beaucoup plus simple et claire. Si, pour un néophyte, elle ne rivalise pas encore avec la finition plus soignée de Mac OS X ou de Windows 7, elle s’en rapproche de plus en plus.

De plus, étant donné la grande liberté laissée pour modifier l’interface, il est possible d’arriver à un design radicalement différent et bien plus personnalisé. Le système est très stable, très sécurisé et ne présente aucun défaut majeur. Bref, c’est sans doute la distribution la plus à même de pousser le grand public à franchir le pas du libre, même si le nombre de logiciels et de jeux qui ne sont pas compatibles avec les systèmes Linux restent importants.

Télécharger Ubuntu 9.10 32 bits
Télécharger Ubuntu 9.10 64 bits

Les développeurs d’OpenSuse viennent de publier une Release Candidate 2 de la version 11.2 de cette distribution Linux. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, ce n’est pas seulement une nouvelle mouture visant à corriger quelques problèmes rencontrés depuis la première Release Candidate. Des composants ont en effet été mis à jour pour l’occasion.

OpenSuse 11.2 RC2 ajoute donc les composants suivants :

• Linux kernel 2.6.31.5
• SeaMonkey 2.0
• Firefox 3.5.4
• Samba 3.4.2
• xorg-x11-server 1.6.5
• Bluez 4.56
• Banshee 1.5.1

Pour le reste, on retrouve toujours les environnements KDE (version 4.3.2) et GNOME (version 2.28). Voici d’ailleurs à quoi ressemble la mouture sous KDE :

Et celle sous GNOME :

On pourra bien sûr choisir un LiveCD basé sur l’un de ces deux environnements ou prendre directement le DVD contenant l’ensemble du système avec tous ses environnements (dont Xfce et les autres). Le choix de l’architecture 32 ou 64 bits est offert comme d’habitude.

Les intéressés pourront télécharger la RC2 d’OpenSuse 11.2 depuis cette page, mais la version finale est maintenant imminente (la RC2 est en fait bien partie pour la devenir).

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