Combien vais-je perdre exactement sur mon salaire ?
Nous l’attendions tous, la voilà enfin ! La calculatrice fiscale version 2011, prenant en compte l’ensemble des nouvelles mesures fiscales qui sont entrées en vigueur le 1er janvier, est en ligne.
Grâce à la nouvelle calculatrice fiscale, vous pourrez calculer votre salaire net et connaître le détail de toutes vos cotisations et impôts, d’une manière rapide et précise. Vous aurez aussi la possibilité de voir la différence, avant et après la mise en application des mesures fiscales directement dans la calculatrice.
Mais que vais-je perdre exactement sur mon salaire ?
Les nouvelles mesures fiscales mises en place depuis le 1er janvier vont être appliquées toute l’année 2011 et en 2012. Elle se font plus durement ressentir sur les gros salaires et les écarts entre les montants avant et après l’application des mesures peuvent aller de 2 euros à 470 euros !
Voici quelques exemples :
un salarié qualifié (célibataire) qui gagne le Salaire Social Minimum, c’est-à-dire 1 757,56 euros brut, touchait avant le 1er janvier 2011, 1 518 euros de salaire net. Avec la mise en place des nouvelles mesures fiscales, son salaire passe à 1 516 euros nets (soit une perte de 2 euros).
un salarié marié, ayant un salaire brut de 6 000 euros passe de 4 688 euros à 4 641 euros après le 1er janvier (- 47 euros).
un salarié (célibataire avec enfant) touchant 9 000 euros de salaire, passe de 5 736 euros à 5 577 euros (-159 euros).
un ouvrier célibataire avec enfant, touchant 2 000 euros brut, touchait avant 2011, 1 742 euros et touchera dorénavant 1 738 euros (- 4 euros).
Comparaison entre les salaires avant et après 2011
Voici les tableaux détaillés de l’impact des mesures fiscales sur les salaires, avec une comparaison de leur salaire avant et après la mise en place des mesures et le montant de ce que vous allez perdre.
Tableau comparatif des salaires
avant et après 2011
pour les salariés ayant une activité intellectuelle (source : New Media Lux S.A)
Comparaison salaire
avant et après 2011
pour les salariés ayant une activité manuelle
(source : New Media Lux S.A)
Si vous voulez plus de détails sur les modifications de cette loi, vous pouvez consulter un passage sur ce sujet, du Memorial du Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg. Télécharger le document.
De 1968 à 2005, la part des enfants vivant avec un seul parent est passée de 6% à 16%.
En France comme en Europe, les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses : de 1968 à 2005, la part des enfants vivant avec un seul de leurs parents est passée de 6 % à 16 %, ce qui représente une progression de plus de 150 %. L’immense majorité de ces enfants – 90% – partagent leur quotidien avec leur mère : même si les conceptions de la famille évoluent peu à peu, les enfants, après une séparation, leur sont le plus souvent confiées.
Souvent chargées de tous les maux – démission parentale, délinquance, perte de repères –, les familles monoparentales sont en réalité très diverses : la fragilité des unions n’épargne aucune région, aucun métier, aucun milieu social. Elles ont cependant un point commun : avec la séparation, les familles subissent une brutale chute de leur niveau de vie.
LOGEMENTS PLUS PETITS
Cette fragilité se lit clairement dans les chiffres de l’Insee : en 2008, 30 % des personnes issues d’une famille monoparentale vivaient en dessous du seuil de pauvreté (un niveau de vie inférieur à 949 euros par mois), soit une proportion 2,3 plus forte que dans l’ensemble de la population. Le taux de pauvreté est beaucoup moins élevé pour les autres configurations familiales : il tombe à 20 % pour les couples avec trois enfants ou plus, 8,6 % pour les couples avec deux enfants et 7,8 % pour les couples avec un enfant.
Pour ces familles, la question de la garde des enfants, mais aussi du logement se pose souvent de façon aiguë : fragilisées par la séparation, beaucoup de mères sont obligées de déménager dans des maisons ou des appartements plus petits. Selon l’Insee, un enfant sur cinq vivant en famille monoparentale habite un logement où il « manque une pièce », contre seulement un sur dix pour les enfants qui vivent avec leurs deux parents.
L’implant contraceptif est disponible en France depuis 2001. Inséré sous la peau dans la face interne du bras, il libère pendant trois ans de manière continue un progestatif.
Près de six cents femmes se sont retrouvées enceintes en Grande-Bretagne en dépit de la pose d’un implant contraceptif, Implanon, a indiqué mercredi 5 janvier l’autorité de régulation des médicaments, la Medicines and Healthcare ProductsRegulatory Agency.
Selon la chaîne de télévision Channel 4, le service national de santé NHS a été contraint de verser 200 000 livres à titre de compensation à quatorze femmes qui ont porté plainte pour une pose défectueuse de l’implant par leur médecin, et s’étaient retrouvées enceintes ou avaient souffert d’effets indésirables.
CINQ CENT QUATRE-VINGT-QUATRE CAS DE GROSSESSES NON DÉSIRÉES
Implanon, qui a reçu le feu vert des autorités de santé britanniques en 1999, se présente sous la forme d’un bâtonnet souple de 4 centimètres de long et de 2 millimètres de diamètre. Inséré sous la peau dans la face interne du bras, il libère pendant trois ans de manière continue un progestatif.
L’agence de régulation a précisé dans un communiqué avoir reçu depuis l’autorisation concernant l’implant en 1999 un total de mille six cent sept rapports portant sur deux mille huit cent quatre-vingt-huit réactions indésirables au contraceptif. « Aucun contraceptif n’est efficace à 100 % », relève l’agence, qui ajoute que, depuis 1999, cinq cent quatre-vingt-quatre cas de grossesses non désirées ont été rapportés chez des femmes utilisant l’implant.
DIFFICULTÉS D’UTILISATION
Dans neuf cas, une rupture, un dysfonctionnement ou une difficulté d’utilisation ont été rapportés. Les problèmes de pose et de retrait d’Implanon ont conduit le laboratoire MSD à commercialiser un autre implant, Nexplanon, doté d’un applicateur destiné à réduire les risques de pose défectueuse.
MSD a indiqué avoir toute « confiance dans l’efficacité et la sûreté de l’Implanon, un contraceptif prescrit depuis son approbation initiale [par les autorités de santé],en 1999″. « Si l’implant n’est pas inséré conformément aux instructions et le jour prescrit, une grossesse non désirée peut survenir », prévient toutefois le laboratoire.
Avira Antivir Personal Edition (5,1 millions de téléchargements)
Il monte, il monte… L’antivirus Avira, grand concurrent d’Avast, gagne quatre places dans le classement cette année. Il faut dire que l’outil est séduisant et bénéficie d’une excellente réputation quant à l’éradication des malwares. (Forcément moins complet que des suites payantes), il permet cependant de protéger rapidement son PC contre les menaces du Web.
La récente actualité autour d’Hadopi a la saveur d’une douche écossaise.
Le chaud d’abord : les décrets Hadopi sur la labellisation de l’offre légale et les moyens de sécurisation ont été publiés voilà peu. Du coup, Hadopi prépare son point d’étape le 12 janvier prochain et annoncera sous peu les conclusions de la mission confiée à Michel Riguidel sur le filtrage et les outils labellisés. Autre nouvelle, la nomination d’Olivier Henrard, architecte du texte, comme conseiller à la Culture de Nicolas Sarkozy. L’intéressé sera au plus près du pouvoir central pour peaufiner la future Hadopi 3 que souhaite maintenant la présidence.
Mireille Imbert Quaretta (président de la Commission de protection des droits)
et Marie-Françoise Marais (présidente du collège de l’Hadopi) (photo PCI, MR)
Pour le froid, les dernières nouvelles sont plus brumeuses. D’après les chiffres d’une étude comScore, MegaUpload, site d’hébergement de fichier, connaît une hausse phénoménale depuis l’envoi des premiers avertissements aux présumés contrevenants. Au mois de novembre, Megaupload a enregistré +35% de fréquentation par rapport à l’an passé. Soit 7,4 millions de français contre 350 000 visiteurs par mois en 2008.
Contourner le champ d’application d’Hadopi
Si on en croit maintenant les propos tenus par CoPeerRight Agency, un autre canal d’échange rencontre lui aussi une forte poussée de fréquentation en volume. Ce sont les newsgroups qui « connaissent un regain d’activité grâce au piratage, et demeurent un moyen efficace de contourner le champ d’application de la Réponse graduée. »
La société spécialisée dans la lutte contre la contrefaçon rappelle qu’« en France, FREE est le seul FAI à permettre un accès aux newsgroups binaires. Toutefois, le faible nombre de jours de rétention (15 jours), ainsi que le filtrage opéré par le fournisseur d’accès (souvent sur décisions de justice) amène de nombreux utilisateurs contrefacteurs à se tourner vers des solutions payantes, et ce, afin de pouvoir télécharger des fichiers illégaux en plus grande quantité. »
Jusqu’à 800 jours de rétention
Du coup l’intérêt est davantage porté vers les solutions payantes. « Ces serveurs offrent une durée de rétention conséquente, atteignant chez certains plus de 800 jours, pour une tarification allant de 3,99$ par mois à plus de 30$, selon le nombre de connexions simultanées autorisées ou le volume téléchargeable mensuel autorisé (voire les deux chez certains). Les serveurs de news offrent, à de rares exceptions près, un anonymat complet par connexion SSL sur les transferts de l’usager, quand ce n’est pas purement et simplement un VPN qui est proposé gratuitement dans l’offre (Giganews). »
Si Usenet subit la concurrence des réseaux sociaux pour la partie liée à l’échange entre utilisateurs, le trafic sur les groupes binaires connaît lui un succès en augmentation continue : « Ce qui tend à montrer que le réseau s’oriente de plus en plus exclusivement comme plate-forme d’échange de fichiers contrefaits, avec une quantité de fichiers échangés de plus en plus importante ».
Voilà les chiffres relevés par CoPeerRight Agency :
janvier 1998: 12 Go
janvier 2003 : 492 Go
janvier 2008 : 3.07 To
septembre 2010 : 8 To
Lors d’une réunion privée à la SACD, Éric Walter était interrogé sur la modification des usages générée par cette loi Hadopi qui ne se concentre que sur le P2P. « Pour l’instant, ce qui se dit c’est qu’il y a une migration. Est-ce qu’on l’a constaté ? Non. Dire qu’il y a une migration, ne veut pas dire qu’il y a un effet Hadopi chez le téléchargeur illégal. Cela veut dire en revanche, et cela remonte avant Hadopi, c’est tellement logique, tellement évident, qu’il y a de plus en plus de solutions technologiques pour échanger, accéder à des données. Et parmi ces données, il y a le streaming, le direct download. Et que de toute façon ces solutions technologiques qui sont neutres sont utilisées à bon escient, à mauvais escient ». Walter promettait néanmoins une future surveillance du trafic pour jauger l’effet migratoire.
Outre le streaming et le direct download, Hadopi devra donc se pencher sur les pratiques sur Usenet… tout en incitant les utilisateurs dans le même temps à installer sur leur poste des solutions de contrôle payantes. Autant dire un chantier reste à l’état de bourbier.
Mise à jour : de nombreux lecteurs nous ont contacté pour nous indiquer avoir à nouveau rencontré le bug aujourd’hui. La date du 3 janvier ne semble donc pas avoir réglé le problème. Affaire à suivre !
L’iPhone 4 et les autres appareils embarquant iOS 4.2.1 sont victimes d’un bug de réveil depuis le 1er janvier : une situation en pratique différente à celle de début novembre 2010.
Décidément, il ne fait pas toujours bon utiliser un iPhone pour se réveiller le matin : après un bug de l’alarme survenu en Europe, lors du passage à l’heure d’hiver – la fonction restait quant à elle à l’heure d’été, faisant sonner l’appareil avec une heure de retard – les dispositifs équipés de la dernière version d’iOS 4 ne savent plus quand sonner. Pire encore : ils ne sonnent plus du tout.
Si la cause précise de ce bug est à l’heure actuelle inconnue, le passage de 2010 à 2011 apparait clairement comme la raison la plus plausible, le problème étant survenu le 1er janvier. Comparé à la situation de novembre dernier qui ciblait les alarmes récurrentes, le problème est ici inversé et concerne désormais les alarmes « uniques » : il suffit donc de programmer une alarme quotidienne pour y échapper.
Selon Apple, qui a « connaissance d’un problème avec les alarmes non répétitives placées pour le 1er et le 2 janvier », le souci devrait devrait rentrer en ordre de lui-même ce jour, le 3 janvier.
Présenté par Guy Lagache, Capital diffusera le 9 janvier prochain un reportage sur l’incroyable histoire de la Freebox à 20h45 sur M6.
Pour l’occasion, une équipe de journaliste nous a rendu visite à Nancy, au Concept Store Univers Freebox afin d’en savoir un peu plus sur « une simple boite qui permet, pour 30 euros, de recevoir la télévision, le téléphone et Internet chez soi : voici ce qui a fait le succès de Free, désormais présent dans 4,5 millions de foyers français. »
Une partie de l’émission sera aussi consacrée à la Freebox Révolution.
Théoriquement les premiers envois de colis de la Freebox Révolution ont actuellement lieu. Du côté du Concept Store d’Univers Freebox, le serveur reste en étape 6 : l’authentification est en cours…
En attendant, vous pouvez toujours consulter votre interface de gestion afin de suivre l’avancé du suivi de votre commande.
Pour les freenautes qui ont choisi de migration de leur offre vers le forfait Freebox Révolution, il est probable qu’il faille encore attendre. Pour rappel, dans le cadre de cette migration, il existe deux possibilités de livraison. La première est gratuite : il s’agit de la livraison dans un relais kiala. La deuxième est payante mais plus confortable puisqu’UPS vous apporte à votre domicile votre nouveau package. Cette solution est tarifée à 9,90€.
Quoi qu’il en soit, la migration est soumise à l’échange de votre ancienne box contre la nouvelle. Si vous disposez de vos anciens emballages, c’est un plus. Dans le cadre d’une migration V5 vers V6, vous devez rendre la box ADSL et la box HD avec les câble xdsl, téléphone et USB, les deux alimentations ou Freeplugs, les deux câbles Ethernet jaunes et enfin le câble péritel et la télécommande sans les piles.
Nos confrères de toosurtoo ont par ailleurs mis à disposition un outil pour estimer le délai de livraison de la Freebox Révolution.