La question des allocations différentielles pour les frontaliers a été abordée à la Chambre des députés au Luxembourg et à Paris par la députée Anne Grommerch.

Ca commence à bouger pour les frontaliers. L’affaire des allocations différentielles continue à faire parler d’elle.

Pour rappel, la Caisse des allocations familiales française a fait savoir aux frontaliers le 12 janvier dernier, qu’elle appliquait un nouveau mode de calcul pour l’allocation différentielle (Adi) à compter du 1er janvier ! Ces changements font perdre plusieurs centaines d’euros aux frontaliers, notamment à ceux qui bénéficient de la Paje (prestations d’accueil du jeune enfant).

Ce débat s’est donc invité à la Chambre des députés hier au Luxembourg. La ministre de la Famille, Marie-Josée Jacobs a fait savoir qu’elle n’avait pas été mise au courant de cette nouvelle mesure prise par la France. Elle a aussi informé les députés que l’Inspection générale de la sécurité sociale était au courant et qu’elle allait émettre un avis circonstancié sur la question.

D’autre part, la députée UMP de Moselle, Anne Grommerch s’est rendue au ministère du Travail mardi pour évoquer cette situation qui pénalise les frontaliers. Elle veut relayer leur mécontentement auprès du gouvernement français. Selon elle, les services concernés vont étudier la question.

Enfin, à l’instar de l’OGBL et du LCGB, l’Aleba a fait savoir qu’elle dénonçait ce mode de calcul et qu’elle interviendrait auprès des autorités compétentes pour « redresser cette injustice à l’égard des frontaliers et collègues de travail français ».

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