Quelques informations ont filtré sur le prestataire qui s’occupera de traquer les pirates pour le compte de la Hadopi.

Dans le cadre du Midem de Cannes, TMG (Trident Media Guard) vient de confirmer qu’il avait choisi par les industriels de la musique et du cinema pour effectuer les relevés d’infractions sur lesquels se basera la Hadopi pour enclencher son processus préventif et répressif. Ce sont visiblement sa maîtrise technique et la fiabilité de sa méthodologie qui ont poussé les industriels à choisir TMG. Installé près de Nantes, TMG analyse déjà le trafic de réseaux P2P pour le compte de certaines Majors. Elle aura donc désormais la tâche de relever les adresses IP des internautes téléchargeant illégalement puis de les envoyer à la Hadopi. Toutefois, cela devrait prendre encore quelques semaines avant que tout soit en place, et les premiers courriels d’avertissement ne devraient pas être envoyés avant le mois d’avril.

Quatre réseaux P2P seront scrutés en priorité par TMG et 10 000 fichiers musicaux sensibles seront particulièrement surveillés. 25 000 infractions par jour, uniquement pour le compte de l’industrie musicale, pourront être relevées. A celles-ci s’ajoutent donc les infractions relevées dans le domaine du cinéma. Bien sûr, ce sont les fournisseurs d’accès à Internet qui, positionnés entre TMG, les sociétés de droits d’auteur et la Hadopi, fourniront les adresses IP, preuve qui sera exigée et utilisée pour toute démarche.

Autre information, la surveillance ne se limitera pas au P2P. Si dans un premier temps ce sera le cas, TMG se dit capable, dans un second temps, d’adapter les outils de surveillance aux nouveaux usages des pirates. Reste à voir si des relevés d’infractions sont réellement possibles dans le cadre du téléchargement direct, du streaming ou des newsgroups. Enfin, il semblerait que les premiers tests réalisés par TMG en laboratoire aient été concluants, ce dont se félicite les acteurs de l’industrie du disque.

:Source:

Les commentaires sont désactivés.