

Locaux de la Hadopi : la Culture se mure dans le silence
Publié par Joris dans Liens divers, NewsDepuis ? Rien. « Nous n’avons eu aucun retour du ministère », nous confirme l’entourage du député des Bouches du Rhône qui envisage de reposer la question dans un nouveau courrier. À ce jour, aucune question parlementaire n’interroge officiellement la Culture.
Voilà quelques mois, Nicole Bricq relevait elle aussi l’importance des coûts locatifs des autorités indépendantes. Dans un rapport publié cet été, donc avant le bail d’Hadopi, la sénatrice expliquait que l’État se comporte comme « un aveugle faiblement économe de ses deniers ». Dans ce rapport, Nicole Bricq constatait encore que « la densité d’occupation des bureaux loués par l’État s’est fréquemment révélée loin de la norme cible de 12 m²/agent fixée par le gouvernement ». Pas de rationalisation des choix budgétaires, des administrations ou autorités réticentes à quitter le centre de Paris pour la périphérie. « les services centraux des ministères ou les autorités administratives indépendantes, de manière générale, pourraient délaisser le centre de Paris, voire s’installer en banlieue, sans dommage pour le bon accomplissement de leurs missions. »
Le no comment de Frédéric Mitterrand
Par ailleurs, nous avons interrogé Frédéric Mitterrand en marge du forum sur la Culture à Avignon samedi matin, pas loin de la rue du portail Boquier. À la simple évocation du thème « Hadopi », le ministre nous a répondu sans détour : « laissez-tomber, vous voulez bien ? » avant de nous tourner le dos.
Au moment où nous diffusions notre première actualité, nous avons contacté les divers protagonistes, vainement. La Rue de Valois devait certes nous recontacter mais nous attendons encore ce fameux retour.