Quand la Science se regarde le nombril… elle y trouve des batteries de bactéries inconnues.
Une équipe de scientifiques de l’Université de Caroline du Nord (Etats-Unis) s’est attaquée à une nouvelle forme de nombrilisme.
Pour mener à bien leur « Belly Button Biodiversity Project », les chercheurs ont demandé à 95 volontaires (jusqu’à présent) de se tamponner le nombril. Après analyse, ils ont trouvé quelque 1.400 souches bactériennes différentes, dont la plupart ont été identifiées de façon relativement simple. Il s’agissait de bactéries communes et inoffensives. Mais, dans 662 cas (47%), les scientifiques ne sont pas parvenus à classer les microbes dans une famille connue, « ce qui suggère fortement qu’elles sont nouvelles pour la science« , a expliqué Jiri Hulcr, responsable de l’étude.
Sadique ombilic
Deux journalistes ont participé à l’opération. Le premier s’astique régulièrement l’ombilic. Aucune souche particulière n’a été découverte sur lui. L’autre, Carl Zimmer, avoue son étonnement : « Plusieurs espèces [trouvées sur moi], comme Marimonas, n’avaient auparavant été détectées que dans l’océan« . « Je suis particulièrement perplexe de porter une espèce appelée Georgenia. Avant moi, les scientifiques n’en avaient trouvé que dans le sol, au Japon« …
Je vais faire lire l’article a mon fils, quand je lui dit te toujours bien se laver le nombril