Avec la mise en place du statut unique, certains changements sont intervenus concernant l’absentéisme dans les entreprises.
Mais pourquoi depuis le début de l’année, entendons-nous de plus en plus parler de l’absentéisme dans les entreprises ? Pourquoi, les mesures aux seins des sociétés privées se durcissent-elles ?
Et bien, tout simplement parce que les entreprises ont, depuis le premier janvier, des frais supplémentaires en cas de fort taux d’absence dans leur entreprise.
Depuis l’instauration du Statut unique au premier janvier 2009, les charges patronales sont réparties équitablement. C’est-à-dire que l’employeur doit cotiser auprès de la Mutualité des employeurs, afin de payer les congés maladie de ses salariés.
Tous les employeurs doivent donc payer eux-même la charge du salaire de l’employé malade et ce jusqu’au 77e jour de son absence.
La Mutualité des employeurs rembourse ensuite l’employeur à hauteur de 80% du salaire payé. Et pour cela, l’entreprise doit payer à la Mutualité des employeurs une cotisation avec des taux plus ou moins favorables allant de 0,35% jusqu’à 2,29%.
Et justement, la Mutualité fixe ces taux en fonction de l’absentéisme dans la société, ce qui signifie que plus les absences sont nombreuses et plus l’entreprise devra cotiser.
Ces nouvelles conditions expliquent donc l’attention toute particulière que les patrons apportent à diminuer les absences dans leur société.
Les certificats médicaux …
D’autre part, il est important de savoir que le certificat médical n’est pas obligatoire pour les incapacités de travail ne s’étendant que sur un ou deux jours ouvrés. Cette mesure est nouvelle pour les anciens ouvriers qui devaient faire une déclaration dès le premier jours d’absence.
Cependant, il peut être exigé par l’employeur dès le premier jour et cela pour l’ensemble des salariés.
Au troisième jour d’absence, le salarié est par contre tenu de remettre à l’employeur et à la Caisse de maladie, un certificat médical attestant de son incapacité de travail. A savoir que ce justificatif peut être envoyé par courrier et que c’est le cachet postal de l’envoi (au plus tard le troisième jour) qui fait foi pour justifier son absence.
il existe tout de même une exception, en cas d’hospitalisation urgente du salarié. Le justificatif médical peut être remis à l’employeur dans un délais de huit jours à compter de l’hospitalisation.
Enfin, dans tous les cas, s’il y a absence, le salarié doit prévenir son employeur le jour même de l’empêchement.