La Chambre des députés a adopté le paquet fiscal déposé par le gouvernement en octobre. Ces mesures devraient permettre d’atténuer les effets de la crise.

Mardi, le gouvernement luxembourgeois a adopté la réforme fiscale 2008 déposée au mois d’octobre. Ces mesures s’inscrivent dans la lignée de la politique d’allègement fiscal entamée par le gouvernement en 2007 et devraient permettre d’atténuer les effets de la crise financière en redonnant du pouvoir d’achat et de la confiance aux consommateurs. D’ailleurs, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a affirmé devant les parlementaires qu’il serait plus facile de vivre au Luxembourg l’année prochaine que les années précédentes.

Qu’est-ce qui va changer pour les salariés ?

Tout d’abord, tous les particuliers qui travaillent au Luxembourg et qui payent des impôts, bénéficieront d’un relèvement de 9% du barème d’imposition à partir du 1er janvier 2009. Cela permettra d’augmenter leur revenu net, car ils seront imposés comme s’ils touchaient 9% de moins.

D’autre part, les abattements et déductions de la base imposable seront remplacés par des crédits d’impôts, qui profite surtout aux revenus modestes.
C’est-à-dire que les abattements compensatoires des salariés, les abattements de retraite et l’abattement monoparental seront abolis et remplacés par des crédits d’impôts imputables ou même restituables, à savoir le crédit d’impôt pour salariés, le crédit d’impôt pour retraités et le crédit d’impôt monoparental.
Ainsi, selon le site du gouvernement, les crédits d’impôts pour salariés et retraités seront de 300 euros, ce qui dans tous les cas est plus favorable que les abattements qui réduisent actuellement l’impôt au maximum de 233,7 euros. Quant à l’abattement monoparental d’un montant annuel maximal de 1.920 euros il sera remplacé par un crédit d’impôt monoparental de 750 euros.

Enfin, le boni pour enfant, qui s’élève à 922,5 euros par an, sera payé mensuellement à partir de janvier 2009.

Ces mesures, qui s’appliqueront dès le début de l’année prochaine, devraient coûter à l’Etat quelques 600 millions d’euros.

:Source:

Les commentaires sont désactivés.