Deezer vient de mettre à jour sa nouvelle version de sa plateforme d’écoute en ligne. Le nouveau portail met davantage l’accent sur les outils d’échange et participatifs : « Afin de créer une totale interaction entre les deezernautes, les utilisateurs pourront désormais créer leur profil, leur groupe d’amis et partager ainsi leurs playlists. Ils pourront également accéder à 3 modes d’écoute : la musique à la demande, les radios intelligentes et les radios thématiques » explique le communiqué.
Accord avec deux gros labels indépendants
Outre cet apport, le site se fait fort d’une nouvelle série d’accords, après Sony BMG, il inscrit à son tableau les excellents labels indépendants Because Music et Believe. Avec l’apport de ces catalogues, le nombre de morceaux s’établira à 1,5 million de titres, ce qui devrait satisfaire un grand nombre de personnes.
Le nouvel opus met l’accent sur les liens entre internautes et artistes : fiches détaillées, biographies, actualités, etc. fournissent ainsi une masse d’informations aux curieux. Les liens horizontaux ne sont pas oubliés puisque les « deezernautes » peuvent désormais « créer leur profil, leur groupe d’amis et partager ainsi leurs playlists. » Signalons encore la multiplication des modes d’écoute, puisqu’outre la musique à la demande, s’invitent les radios intelligentes et les radios thématiques.
Une URL par titre
Autre nouveauté, une URL permanente sous le lecteur permettant ainsi de partager ses découvertes avec ses proches avec plus de facilité. Du coup, les internautes n’ont plus à indiquer « à la main » les identités d’un titre et d’un artiste pour échanger des informations, un lien suffit.
Par ailleurs, Deezer a colmaté les fuites de son player. Free Music Zilla et les solutions similaires montrent qu’il n’est plus possible de copier aussi facilement la source audio pour se constituer une bibliothèque de mp3. Interrogé sur ce point, Jonathan Benassaya , fondateur de Deezer, évoque « un jeu du chat et de la souris » face aux failles. La solution reste une alternative au piratage, même si elle se confronte, selon certains, à l’exception pour copie privée (le point n’est pas juridiquement tranché). Autre point en suspend, Universal, qui ne s’est pas accordée avec la solution en ligne (voir le point de vue de Pascal Nègre).
Au-delà de ces points, Deezer franchit en tout cas une étape, et atteint un stade de maturité. Toujours selon son fondateur : « La première version était un prototype, là on a une vraie version aboutie. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des fondations nettement plus solides ».