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L’AFP rapporte que quatre bibliothèques universitaires rattachées à la Sorbonne ont décidé de mettre en place un moratoire contre la connexion Internet par WiFi. En effet, plusieurs employés se seraient plaints de divers maux de tête, vomissements et vertiges en pointant du doigt le réseau WiFi. Les établissements concernés par ce moratoire sont les bibliothèques de Sainte-Geneviève, de Sainte-Barbe, des Langues Orientales ainsi que le centre de documentation de la faculté de Censier.

Etienne Cendrier, porte-parole de l’Association Robin des Toits, explique à l’AFP : « Le problème sanitaire est du même type que celui posé par la téléphonie mobile ». En effet, les trois opérateurs Orange, Bouygues Telecom et SFR ont été contraints de désinstaller plusieurs de leurs antennes-relais implantées à proximité de résidences ou d’établissements scolaires.

Jeudi 23 avril, la table ronde Grenelle des Ondes s’est ouverte regroupant opérateurs, élus et associations. L’un des sujets principaux abordés est la dangerosité des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais. Cependant, les éventuels dangers du WiFi ne seront pas évoqués.

En novembre 2007, la mairie de Paris avait coupé les liaisons WiFi de quatre bibliothèques municipales pour des raisons similaires. Le 18 juin prochain, suite à une conférence de citoyens sur les ondes et la santé publique, la ville de Paris devrait publier des recommandations sur l’usage du WiFi public.

Martine Hours explique à l’AFP que le WiFi pourrait éventuellement poser problème si l’utilisateur se trouve très proche d’une borne et s’« il y a beaucoup de transferts de données ». A l’avenir, les bibliothèques pourraient donc devoir déplacer les routeurs WiFi de telle sorte à ce qu’aucun employé ne se trouve à proximité de ces derniers.

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