Des croisières à bas prix mais dont les billets n’arrivent jamais une fois le paiement effectué, des faux mails de banques qui conduisent à des prélèvements bien réels ou des sites de vente en ligne frauduleux… Ce sont quelques exemples d’arnaques dénoncées via un service mis en ligne par le gouvernement au début de l’année. Le système recueille un certain succès, comme le montre le premier bilan établit par la ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie.

Des dénonciations en cascade

7267 signalements pour près de 300 000 connexions en un mois et demi. Les résultats du site de signalement des infractions sur Internet semblent encourageants. Ces dénonciations peuvent être envoyées par mail, par n’importe quel internaute. La plupart des délits qui ont été recensés sont des escroqueries (50 % des signalements), mais il peut aussi s’agir de contenus pédophiles (20%) ou xénophobes (5% des cas).

Réguler la toile

Une fois les infractions constatées, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), qui gère le service, peut faire fermer les sites internet incriminés. Mais cela devient plus difficile lorsque ceux ci se trouvent à l’étranger : toutes les législations sont loin d’être les mêmes.

Bloquer les sites pédophiles, même à l’étranger

Pour contrer le problème, il est question d’un partenariat avec les FAI. Ils seraient chargés de bloquer les sites pédophiles, sur la base d’une liste fournie par l’OCLCTIC. Une demande avait d’ailleurs été faite par Nicolas Sarkozy le 13 février dernier. La Fédération Française des Télécom, qui réunit les principaux FAI français, avait répondu positivement, à la condition que les frais soient pris en charge par l’État s’ils s’avéraient important. On espéré donc la mise en place d’un tel système prochainement…

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